Voyager au Guatemala, c’est d’abord une immersion au cœur du pays des Mayas. La destination invite à la découverte d’une culture indienne d’Amérique centrale. La majorité de la population guatémaltèque est d’origine indigène. Dissimulées dans la jungle, les sites archéologiques, en particulier Tikal et El Mirador qui étaient des cités-États, témoignent du rayonnement passé.
Destination peu connue du grand public, le Guatemala est peu desservi par les compagnies aériennes. Au départ de l’Europe, seule Iberia assure un vol direct quotidien au départ de Madrid à destination de Guatemala City, la capitale du pays. Air France propose la desserte au départ de Paris-CDG, avec une escale au Costa Rica ou à Panama, en partage de codes avec Copa Airlines. Les autres options courantes impliquent également une escale, via un hub aux Etats-Unis sur des vols d’American Airlines ou United Airlines. Pour les ressortissants français (et aussi belges et suisses), un passeport en cours de validité suffit, aucun visa n’est requis pour un séjour inférieur à trois mois. Il faut toutefois remplir en ligne une déclaration de douanes pour obtenir un QR code à présenter à son arrivée. À l’aéroport international La Aurora de Guatemala City, situé à 6 km du centre-ville, des taxis (environ 6 €) ou des navettes desservent la capitale en 15 minutes.
La civilisation maya s’est épanouie entre 2000 av. J.-C. et le XVIe siècle apr. J.-C., au Guatemala, mais aussi au Mexique et au Belize, et certaines régions du Honduras et du Salvador. Les Mayas ont développé des connaissances en astronomie, mathématique, architecture et écriture hiéroglyphique. Leur société était organisée en classes sociales, avec des nobles et des prêtres au sommet, pratiquant des rituels religieux complexes dont parfois des sacrifices humains. Aujourd’hui, jusqu’à 60 % de la population guatémaltèque est d’origine maya, répartie dans 20 groupes mayas distincts, comme les K’iche’, les Q’eqchi’, les Mam ou encore les Kaqchikel, chacun avec sa propre langue et ses coutumes.
Parmi les cités-États les plus emblématiques à découvrir pendant un voyage au Guatemala, Tikal, bâtie dans la jungle du Petén, compte jusqu’à 3 000 édifices mayas. El Mirador, également dans le Petén, se distingue par ses imposantes pyramides. D’autres sites importants incluent Quiriguá, connu pour ses stèles finement sculptées, Zaculeu dans les hauts plateaux, et Iximché, ancienne capitale du royaume kaqchikel. Ces cités-États, datant principalement de la période 250-900 ap. J.-C., révèlent un savoir-faire architectural, astronomique et artistique. Malgré les ravages du temps et de la colonisation, ces sites, souvent nichés dans la jungle ou les montagnes, restent des joyaux de l’héritage maya.
Les Espagnols ont laissé quelques villes coloniales, parmi lesquelles Antigua, avec ses pavés du XVIIIème, ses maisons aux couleurs vibrantes, ses patios, ses églises et ses fontaines. Pour les amoureux de nature, le pays abrite un joyau : Atitlan, « l’un des plus beaux lacs au monde » selon les guides touristiques, surplombé par les volcans San Pedro (3020 m), Toliman (3158 m) et Atitlan (3535 m). Et pour les amateurs de détente, la destination compte une quinzaine de sites balnéaires, au bord de la mer des Caraïbes et aussi du côté de l’Océan pacifique.
Au Guatemala, le coût de la vie est abordable. Un repas simple dans un restaurant local, payé en quetzal guatémaltèque, équivaut environ 4 à 6 €, tandis qu’un repas plus élaboré peut atteindre 12 à 15 €. Pour les taxis, la prise en charge est d’environ 3,50 €, avec un tarif de 0,60 à 0,80 € par kilomètre, soit une course typique de 10 minutes autour de 6 €. Concernant l’hébergement, une nuitée dans une auberge ou un hôtel économique coûte entre 7 et 35 €, un hôtel standard entre 35 et 70 €, et un hôtel de luxe dépasse 100 €. Ces prix, bien inférieurs à ceux en France, font du Guatemala une destination attractive pour tous les budgets.
Concernant la sécurité routière, l’Ambassade de France à Guatemala City conseille de se déplacer en véhicule 4×4 conduit par un chauffeur local qui saura gérer les routes difficiles, notamment aux approches de Tikal. Pratique, le site ASISTUR des autorités guatémaltèques affiche des informations en temps réel sur l’état des routes. ASISTUR fournit également une assistance routière et sanitaire 24h/24 aux touristes. Côté santé, le risque de paludisme est limité, et absent au-dessus de 1500 m (l’altitude de Guatemala City). On utilisera un répulsif contre les piqures de moustique et on consommera de l’eau minérale en bouteille.
Le Guatemala est une destination sûre pour les voyageurs. Toutefois, on évitera certains quartiers de Guatemala City et certaines routes isolées. Pour des vacances sans soucis, surtout pour un premier séjour au Guatemala, il est préférable de faire appel à une agence de voyages qui connaît la destination et apporte toutes les garanties de sécurité. Le voyagiste Selectour propose dans son catalogue 13 circuits organisés au pays des Mayas. Il est aussi très judicieux de prendre un réceptif local. Sur place, Maya Authentique se démarque en organisant des voyages 100 % personnalisés, offrant un confort et une garantie optimale. Son équipe locale et francophone travaille exclusivement sur mesure, selon la demande des visiteurs. Son statut de droit français fournit toutes les assurances financières nécessaires. A noter que Maya Authentique de la communauté Bynativ ne vend pas de billet d’avion, que le voyageur devra se procurer lui-même aux meilleures conditions.

@Asistur
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