La Crète, principale île de Grèce, est une destination soleil en Méditerranée qui séduit chaque année des milliers de vacanciers, avec ses kilomètres de plages, ses sites archéologiques et son riche patrimoine culturel.

En 2024, le tourisme crétois a connu une progression de 7% par rapport à l’année précédente, avec plus de 5 millions d’arrivées enregistrées dans les aéroports internationaux d’Héraklion et de La Canée. Pour l’été 2025, l’Office National Hellénique du Tourisme de Grèce anticipe une hausse de 10% des réservations en provenance des marchés allemand, britannique et français, par rapport à la saison estivale précédente. Cette dynamique s’inscrit dans un contexte d’augmentation continue du trafic aérien desservant l’île.

Les liaisons aériennes entre la France et la Crète sont nombreuses, en particulier pendant la haute saison qui s’étale d’avril à octobre. Plusieurs compagnies aériennes régulières et low-cost, telles qu’Air France, AEGEAN, SKY Express, easyJet, Transavia, Ryanair et Volotea, opèrent des vols directs au départ de plusieurs villes françaises (Paris, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, etc.) à Héraklion ou La Canée. Cet été, pour un billet d’avion aller-retour depuis la France, le prix moyen se situe entre 200 euros et 330 euros selon la ville de départ, d’après notre synthèse des comparateurs de tarifs aériens à l’heure de la publication de cet article. Des vols directs pour Héraklion au départ de la Suisse (Zurich, Genève) et de la Belgique (Bruxelles, Charleroi) sont également proposés par diverses compagnies aériennes. Pour les voyageurs en quête de billets d’avion pour la Crète à des tarifs plus avantageux ou résidant dans d’autres villes, les vols avec escale à Athènes constituent une alternative courante.

Pour répondre à la demande, un nouvel aéroport international est en construction à Kastelli, à environ 25 minutes d’Héraklion. Sa mise en service est prévue pour 2027. La future plateforme aura une capacité initiale de 15 millions de passagers, extensible à 20 millions, devenant ainsi le deuxième plus grand aéroport de Grèce. Elle sera dotée d’un terminal de 92 000 m2 et d’une piste de 3,2 km, capable de recevoir des avions gros-porteurs pour des vols moyens et longs courriers. Ce projet, estimé à 600 millions d’euros, s’accompagne de la création de plusieurs milliers d’emplois directs et indirects dans la région.

Cependant, la forte fréquentation des vacances estivales en Crète entraîne parfois des épisodes de surtourisme au pic de l’été, notamment le long de la côte nord, dans des villes comme Héraklion, La Canée et Réthymnon. Pour y remédier, le gouvernement grec, via la campagne « Sustainable Greece », encourage les voyages en Crète en septembre et octobre, et dans des régions moins connues dans l’arrière-pays. L’objectif est de désengorger les zones saturées tout en valorisant des expériences plus authentiques. À la suite des incendies de l’été 2023, les autorités grecques ont également lancé un programme de prévention doté de 415 millions d’euros, visant notamment à débroussailler les sous-bois et à améliorer les routes d’accès aux zones forestières, dans le but de renforcer la lutte contre les feux de forêt.

Pour éviter le surtourisme en Crète, plusieurs sites moins fréquentés offrent une expérience authentique et préservée. Le plateau de Lassithi, avec ses moulins à vent et ses villages traditionnels comme Tzermiado, permet de découvrir la vie rurale loin des foules côtières. Le monastère d’Arkadi, chargé d’histoire, attire moins de visiteurs que les sites archéologiques majeurs comme Cnossos, tout en offrant un cadre paisible. Les gorges d’Imbros, moins connues que celles de Samaria, se prêtent à des randonnées dans un cadre tout aussi naturel. Enfin, les plages de l’est, comme celle de Xerokampos, ou les villages de montagne comme Anogia, offrent des paysages préservés et une immersion dans la culture crétoise, loin des zones saturées comme Elafonisi ou Balos.

Le coût de la vie en Crète est bien moins élevé qu’en France, rendant la destination attractive pour des vacances estivales. Une chambre double dans un hôtel standard coûte entre 40 et 70 euros la nuitée, un repas dans une taverne traditionnelle revient à environ 15-20 euros par personne. Aussi, les voyagistes généralistes, comme le tour-opérateur historique TUI, proposent des formules « tout compris » (incluant vols, hébergement, repas et boissons, transferts) à 800-1 000 euros par personne pour une semaine en plein été, et moins cher hors saison, à 500-800 euros. Cependant, opter pour un séjour sur mesure permet de personnaliser son itinéraire en privilégiant des sites moins fréquentés. Parmi les spécialistes de la Crète, le voyagiste Comptoir des Voyages se démarque par des séjours axés sur une immersion culturelle et environnementale. Son catalogue inclut des autotours et des circuits personnalisés, avec une emphase sur la découverte authentique de l’île.

Voyage en Crète : un classique des vacances soleil-mer 1 Air Journal

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