Delta Air Lines, a publié des résultats meilleurs que prévu pour le deuxième trimestre 2025, et des prévisions en hausse pour la suite de l’année.

Entre avril et juin, le chiffre d’affaires est resté stable à 16,65 milliards de dollars, tandis que le bénéfice net a bondi de 63% pour atteindre 2,13 milliards de dollars. Le bénéfice ajusté par action s’élève à 2,10 dollars, dépassant légèrement les attentes des analystes, même s’il est en baisse par rapport à l’an dernier (2,36 dollars).

La compagnie aérienne américaine a également présenté de nouvelles prévisions pour la suite de l’année, après avoir abandonné ses objectifs initiaux en début d’année à cause d’un ralentissement économique et des incertitudes liées aux conflits géopolitiques (Ukraine, Moyen-Orient) et à la guerre commerciale prônée par l’administration Trump. Elle anticipe désormais, pour le troisième trimestre, un chiffre d’affaires stable ou en hausse de 4%, une marge opérationnelle de 9 à 11%, et un bénéfice par action ajusté compris entre 1,25 et 1,75 dollar. Pour l’ensemble de l’année, elle vise un bénéfice ajusté par action entre 5,25 et 6,25 dollars et prévoit une hausse de 25% de son dividende annuel.

Delta Air Lines, partenaire stratégique du groupe Air France-KLM, a aussi constaté que la demande pour la classe Premium continuait de progresser plus vite que pour la classe Economique. Au deuxième trimestre, ses revenus des billets en classe Premium ont progressé de 5% sur un an, alors que ceux de la classe Economique ont reculé. Les revenus issus du programme de fidélité ont quant à eux augmenté de 8% sur un an. Enfin, les liaisons internationales, notamment vers l’Asie, sont en forte croissance. En revanche, la demande vers l’Europe ralentit, car la faiblesse du dollar rend les voyages plus chers pour les Américains.

Delta Air Lines a indiqué que ses réservations se sont stabilisées, désormais au même niveau que l’année dernière. Toutefois, son pouvoir de fixation des prix reste sous pression, en particulier sur le marché domestique américain. Si la demande de voyages s’est stabilisée aux États-Unis, le trafic domestique reste néanmoins inférieur à celui de l’an passé, ce qui a entraîné une baisse des tarifs aériens, selon les données gouvernementales. Aussi, les compagnies aériennes américaines, dont Delta, prévoient de réduire leur capacité après juillet afin d’ajuster l’offre de sièges à la demande et éviter une nouvelle pression à la baisse sur les billets d’avion.

Delta Air Lines : ses bénéfices au-dessus des attentes au T2, ses prévisions en hausse 1 Air Journal

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