La compagnie néerlandaise KLM, conseur d’Air France, a annoncé avoir trouvé un accord de principe sur la nouvelle convention collective de travail (CCT) destinée à son personnel au sol avec trois organisations syndicales représentatives : NVLT, VKP et De Unie.
Ces syndicats représentent un peu plus de la moitié des salariés au sol syndiqués. L’accord, qui restera en vigueur jusqu’au 31 décembre 2026, inclut :
- une hausse salariale inconditionnelle de 1% au 1ᵉʳ octobre 2025, puis une nouvelle augmentation de 1,25% au 1ᵉʳ juillet 2026,
- le versement d’une prime exceptionnelle de 750 €pour un poste à temps plein,
- une amélioration du dispositif de participation aux bénéfices, désormais aligné sur celui des autres salariés de la compagnie,
- la pérennisation du dispositif 80-90-100, permettant aux employés en fin de carrière de travailler 80% de leur temps pour 90% de leur salaire, tout en conservant 100% de leurs droits à la retraite — avec un allongement du dispositif pour les personnels postés,
- la mise en place définitive, à partir de 2026, de la retraite anticipée (RVU) pour les métiers pénibles, conformément à l’accord national néerlandais sur la question,
- un avenant spécifique pour les techniciens ainsi qu’une modernisation du plan social,
- des dispositions sur la productivité et sur le recours aux travailleurs flexibles.
« Dans la réalité financière actuelle de KLM, nous avons trouvé un équilibre entre rémunération, développement de carrière et flexibilité », a indiqué Miriam Kartman, directrice des ressources humaines de KLM. « C’est une bonne nouvelle pour nos collègues, qui voient leur pouvoir d’achat sécurisé, et pour l’entreprise dans son ensemble. Nous invitons les syndicats FNV et CNV, actuellement en dehors des discussions, à rejoindre cet accord. » Les trois syndicats signataires vont désormais soumettre ce texte à l’approbation de leurs adhérents.
Cet accord intervient alors que les compagnies aériennes européennes négocient sous tension avec leurs syndicats, dans un contexte marqué par la hausse des coûts opérationnels et la nécessité de conserver une main-d’œuvre qualifiée. Chez KLM, le climat social reste fragile : les syndicats FNV et CNV, historiquement influents, n’ont pas encore adhéré à ce compromis, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouvelles discussions.

Shenzhen a commenté :
5 septembre 2025 - 14 h 10 min
Et rien pour le personnel au sol d’Air France… C’est dégueulasse !