La puissante low cost européenne Ryanair envisage de se retirer durablement du marché israélien, a indiqué son directeur général Michael O’Leary, dénonçant les conditions imposées par les autorités aéroportuaires locales.
Le patron de la low-cost irlandaise a déclaré, lors d’une conférence de presse à Dublin, qu’« il y a une réelle possibilité que nous ne reprenions jamais nos vols vers Israël, même après la fin des violences liées à la guerre de Gaza ». La compagnie avait déjà annoncé cet été qu’aucune reprise de ses opérations dans le pays n’était prévue avant le 25 octobre, au plus tôt. Ryanair, qui assurait principalement des lignes au départ de l’Europe centrale et occidentale vers Tel-Aviv, avait suspendu ses dessertes à la suite de l’escalade du conflit.
Le retrait éventuel du transporteur s’inscrirait dans un contexte déjà marqué par une contraction notable de la connectivité aérienne d’Israël : de nombreuses compagnies européennes, dont. Air France, easyJet ou Lufthansa ont fortement réduit leurs fréquences depuis octobre 2023 en raison des risques sécuritaires.
El Al, principale compagnie israélienne, reste le seul transporteur majeur à maintenir une activité régulière de et vers Tel-Aviv, bien que sur un programme allégé.
Michael O’Leary, réputé pour ses propos tranchants, a ajouté que Ryanair avait été « ballottée » par les gestionnaires aéroportuaires israéliens et qu’il n’était « pas du tout certain » d’un retour à court terme, même si la situation militaire s’apaise.

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