Alors que le Parlement européen a largement rejeté jeudi la motion de censure visant Ursula von der Leyen, Ryanair ironise sur la présidente de la Commission européenne, rebaptisée Ursula von “Derlayed-Again” et l’appelle « à saisir sa dernière chance pour enfin agir afin de protéger les survols pendant les grèves nationales du contrôle aérien (ATC) ».

La low cost irlandaise « exige » également que les services de contrôle aérien européens soient « entièrement dotés en personnel pour assurer les départs du premier créneau chaque jour ».

Elle explique que « près de 20 % » des vols de l’UE survolent la France. « Pourtant les services minimums français ne protègent pas les survols lors des grèves du contrôle aérien (contrairement à d’autres États membres comme la Grèce, l’Italie ou l’Espagne). Pendant deux jours la semaine dernière (les 3 et 4 juillet), les contrôleurs aériens français ont de nouveau lancé des grèves “récréatives”, forçant l’annulation de 1 500 vols, bouleversant ainsi les plans de voyage de plus de 270 000 citoyens européens et leurs familles. 90 % de ces annulations auraient pu être évitées si les survols de la France avaient été protégés pendant ces grèves », rappelle la low cost.

« La Commission européenne parle sans cesse d’efficacité et de compétitivité, mais Ursula von “Derlayed-Again” continue de tolérer des grèves répétées du contrôle aérien, permettant à une infime minorité de contrôleurs de fermer l’espace aérien européen. En tant que présidente de la Commission, Ursula von “Derlayed-Again”  a le devoir de protéger le marché unique du transport aérien et de garder l’espace aérien au-dessus de la France ouvert, afin que les passagers qui ne voyagent pas vers ou depuis la France puissent continuer à se rendre en Espagne, en Italie, en Allemagne ou au Royaume-Uni sans que leurs vols soient inutilement perturbés par des grèves ATC françaises qui ne les concernent en rien.

Ursula von “Derlayed-Again” doit désormais agir pour réformer le contrôle aérien et tenir sa promesse d’efficacité et de compétitivité, ou bien démissionner et laisser quelqu’un de compétent faire le travail », dénonce Ryanair.

Selon Eurocontrol, organisme de surveillance du trafic, le mouvement social mené par les contrôleurs aériens français les 3 et 4 juillet a entraîné un coût estimé à 120 millions d’euros -47 millions d’euros pour les retards et 73 millions pour les annulations de vols.

Réforme du trafic aérien : Ryanair ironise sur les retards de la présidente de la Commission européenne 1 Air Journal

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