Airbus achève en Espagne le premier stabilisateur horizontal pour l’avion cargo A350F

Airbus a achevé la fabrication du premier stabilisateur horizontal (HTP) de l’A350F, un avion cargo, dans ses usines espagnoles.

Cette étape importante témoigne du rôle clé de l’Espagne dans la production d’avions commerciaux, notamment pour le programme A350F. La production du premier stabilisateur horizontal (HTP) de l’A350F a impliqué l’usine Airbus de Cadix, où des pièces du HTP ont été fabriquées, et celle de Getafe, où l’assemblage et l’équipement ont été réalisés.

Ce HTP sera expédié à la chaîne d’assemblage final (FAL) d’Airbus à Toulouse dans les prochaines semaines pour être assemblé au fuselage du premier avion d’essai. Airbus construit deux A350F pour des essais en vol en 2026 et 2027.

Le HTP de l’A350F peut être fabriqué sur la même ligne de production que la version passagers, offrant ainsi des avantages et des améliorations opérationnelles et industrielles. « L’A350F offrira une solution entièrement nouvelle, spécialement conçue pour le transport de fret aérien, apportant plus d’efficacité et de polyvalence au marché du fret. Avec plus de 1 400 commandes d’A350, dont 66 A350F, l’Espagne joue un rôle clé dans ce programme qui représente l’avenir du transport de fret aérien », affirme Ricardo Rojas, président de la division Avions commerciaux d’Airbus en Espagne.

Au total, le stabilisateur horizontal, le fuselage arrière (section 19) et les capots inférieurs des ailes de l’A350 et de l’A350F sont fabriqués en Espagne. De plus, la porte cargo du pont principal de l’A350F, la plus grande du secteur, sera également fabriquée en Espagne. Fabriquée en matériaux composites, elle offre une ouverture de 4,3 mètres, facilitant le chargement et le déchargement, et améliorant ainsi la rapidité et la sécurité.

Conçu pour être l’avion cargo le plus avancé au monde, l’A350F répond aux exigences évolutives du marché mondial du fret aérien. En termes d’efficacité, il offrira une réduction d’au moins 20 % de la consommation de carburant et des émissions de CO2 par rapport aux avions cargos actuellement en service. Grâce à une autonomie allant jusqu’à 8 700 kilomètres et une charge utile allant jusqu’à 111 tonnes, il permettra aux opérateurs de le déployer sur des lignes internationales long-courriers.

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