Les Emirats arabes unis (EAU), qui négociaient cette semaine des vols supplémentaires entre le péninsule arabique et la France, restent finalement sur un statu quo. Abu Dhabi qui possède Etihad Airways, s’est notamment vu refuser tout trafic supplémentaire. Emirates a refusé ce qu’on lui accordait par solidarité pour Abou Dhabi. Rien ne va plus entre les Emirats arabes unis (EYA) et Paris, le plus en colère étant Abou Dhabi, qui possède la compagnie Etihad. En milieu de semaine, des négociations avaient lieu entre ces Etats pour renégocier un nouvel accord aérien portant sur sept vols supplémentaires entre la France et les EAU, soit plus du double de ce qui existe actuellement. Air France ne réclamait rien, les demandes provenaient toutes d’Emirates, Etihad et Air Arabia, la low cost basée à Charjah, la plus importante du Moyen Orient et d’Afrique du Nord. Les quatre vols supplémentaires sur Paris ont tous été refusés. Seule la ligne Lyon-Dubaï aurait été accordée à Emirates, cette dernière réclamant notamment un troisième vol quotidien. Les actuels A380 d’Emirates, ainsi que le commandes à venir (elle possèdera 90 Super Jumbos à terme) ont du intimidé Paris qui a refusé un troisième vol quotidien entre Dubaï et Paris. En revanche, elle accordait une ligne Dubaï-Lyon. Mais Emirates a décliné l’offre par solidarité : « sans la déception de la délégation d'Abou Dhabi, Dubaï aurait signé l'accord » a révélé le ministère des Transports français. Cette nouvelle va réjouir Air France qui a tiré à boulets rouges à l’encontre des compagnies du Golfe, Pierre-Henri Gourgeon, son président, déclarant notamment jeudi dernier, lors des vingt ans de la Fédération française de l’aviation marchande  « qu’Air France économiserait trois milliards d'euros par an si elle était basée dans le Golfe ». Rien n’est cependant perdu, car de nouvelles négociations entre les EUA et la France devraient avoir lieu d’ici 6 mois.