Alors que s’est achevée l’action de boycott des scanners, un sondage du Washington Post/ABC News, montre que si 64 % des Américains se prononcent en faveur des scanners corporels, la moitié estiment que les palpations manuelles vont trop loin. Alors qu’il est encore trop tôt pour se prononcer sur l’action menée par un mouvement invitant les Américains à boycotter les scanners corporels aux Etats-Unis, un sondage du Washington Post/ABC News  démontre que ces derniers sont partagés quant aux mesures devant éradiquer au possible les tentatives d’attentat à bord des avions. 2 Américains sur trois sont en faveur du scanner corporel mais 50 % estiment que les fouilles manuelles renforcées "vont trop loin". Ainsi, Thomas Sawyer, 61 ans, un rescapé d'un cancer de la vessie, a ainsi raconté qu'une fouille par un agent de la TSA s'était soldée par la crevaison de sa poche d'urine. "J'étais tellement gêné et terrorisé de répandre cette odeur ainsi autour de moi", a-t-il confié sur ABC. Récemment, Cathy Bossy, une hôtesse de l’air, depuis trente ans dans le métier a été contrainte de montrer sa prothèse mammaire à un agent de sécurité, l’administration américaine de la sécurité aérienne (TSA) déclarant que son agent avait parfaitement le droit de « voir et toucher les prothèses mammaires ». Mais certains en revanche sont fiers de montrer leurs attributs grâce aux scanners corporels. Ainsi, l'association professionnelle US Travel Association permet à chacun de s’exprimer sur le sujet grâce à Facebook. On peut par exemple y lire  "je viens de me faire palper. C'était génial !", assure un voyageur. Le mouvement National Opt-Out Day" ou la Journée sans, invite les Américains à préférer les fouilles corporelles au scanner, afin de protester contre une mesure controversée. "Si 99% des gens acceptent normalement de passer aux scanners, nous espérons que cela tombe à 95%", expliquait un organisateur, George Donnelly, 39 ans. "Cela constituerait un succès."