Petite frayeur de fin d’année pour des passagers Air France à Cayenne

Publié le 2 janvier 2011 à 14h14 par Joël Ricci

10 commentaires

La deuxième tentative aura été la bonne pour des passagers Air France de l’un des derniers vols de l’année 2010. A la première, le pilote a décidé au dernier moment d’annuler l’atterrissage en raison d’un autre avion sur la piste, rapporte le site du Télégramme. Il était 19 h 30 (23h30 heure de Paris), quand le vol AF3974 en provenance des Antilles s’apprête à atterrir sur l’unique piste de l’aéroport de Rochambeau à Cayenne en Guyane. Mais alors qu’il est à 30 mètres du sol, le pilote remet les gaz et annule sa première tentative. Il expliquera quelques instants plus tard à ses passagers, qui ont tous cru pendant un laps de temps avoir touché la terre guyanaise, « qu’un avion se trouvait sur la piste de l'aéroport de Rochambeau". Le pilote a estimé que n’était «pas suffisant » l’espace laissé pour réussir en toute sécurité un atterrissage. "La tour de contrôle nous avait indiqué qu'il y avait la place pour atterrir, j'ai considéré que ce n'était pas le cas", a fait savoir le pilote. Le deuxième atterrissage peu de temps après fut le bon et tous les passagers ont pu festoyer en Guyane pour le passage dans la nouvelle année 2011.

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Commentaire(s)

nico a commenté :

2 janvier 2011 - 14 h 33 min

Une simple remise de gaz comme il s’en effectue des dizaines par jour de par le monde: tous aéroports et compagnies confondus. C’est un non-évènement pour le coup.

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Boudoir a commenté :

2 janvier 2011 - 15 h 22 min

Effectivement c’est un non-évènement. Mais c’est tout de même impressionnant pour les passagers, surtout ceux qui ne sont pas habitués à voler.

Mon 1er atterrissage (passager) était à Vienne par tempête de neige. On a eu un trou d’air au dessus de la piste, et depuis le hublot j’ai vu le sol se rapprocher à toute vitesse soudainement, j’ai cru qu’on allait s’écraser avant de me retrouver écrabouillé au fond du siège car le pilote avait remis les gaz pour refaire une approche.

Aucun mal, mais ça impressionne le néophyte en aéronautique, et qui croit avoir frôlé la catastrophe.

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serge a commenté :

2 janvier 2011 - 17 h 56 min

C’est ce que l’on appelle un non évènement. Aucun intérêt, je ne vois pas ce qu’un tel article a à faire sur ce site, par ailleurs très intéressant. Bonne année quand même !!!

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1. nastew a commenté :
  
  2 janvier 2011 - 18 h 50 min
  
  sans commenetaire!!!!ça s’appelle une remise de gaz une procedure des plus banales dans l’aérien impressionante su rle coup mais qui ne vaut tout de même pas un article ou un titre pareil!
  
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Bluesky320 a commenté :

2 janvier 2011 - 21 h 36 min

Vous essayez de faire un scoop d’un non-événement, avec un titre racoleur digne d’un journal de boulevard. Dommage pour un site sur l’aviation qui devrait expliquer et vulgariser au lieu d’essayer de faire du “sensationnel”.
Pour Boudoir: un “trou d’air”, ça n’existe pas, ça s’appelle soit une turbulence, soit un windshear, soit un rabattant.

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Bluesky320 a commenté :

2 janvier 2011 - 21 h 42 min

Et au passage: très bonne décision -normale- des pilotes.

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nico a commenté :

3 janvier 2011 - 15 h 08 min

@ Boudoir.
Je ne dis pas que ce n’est pas impressionnant. J’en ai déjà vécu en tant que passager. Après, c’est le boulot de l’équipage d’expliquer ce qu’il s’est passé et de rassurer les plus anxieux.
Ce que je “dénonçais”, c’est le fait de médiatiser quelque chose de très banal. N’importe quel pilote vous confirmera qu’il est prêt à remettre les gaz à chacune de ses approches. C’est une procédure de sécurité des plus élémentaires.
Je n’ose imaginer de quoi auraient l’air les journaux si il fallait faire un article à chaque fois que cela se produit!

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Thomas a commenté :

4 janvier 2011 - 8 h 47 min

Situation fréquente… Rien d’alarmant.
Cela m’est arrivé plusieurs fois à Marseille en raison du Mistral ou encore en approche sur Nice !
Ce qui diffère est effectivement la présence d’un avion sur la piste. Bon jugement du pilote dans une optique “zéro risque” !

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wacco a commenté :

4 janvier 2011 - 13 h 21 min

Non mais franchement c’est une banal remise de gaz.
Y a vraiment des gens (je n’ose pas dire “journalistes”) qui ne savent pas quoi écrire.
Un bel article pour brasser de l’air, Joël Ricci il faut changer de profession !

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1. Joël Ricci a commenté :
  
  4 janvier 2011 - 21 h 33 min
  
  @wacco . Un chien qui mord son maître, c’est un non événement. Un maître qui mord son chien, c’est un événement, le B.A. BA comme vous voulez y faire référence. En l’occurence, s’il y a une naissance le dernier (ou premier) jour de l’année même d’un chien, on va en parler dans des canards spécialisés ou pas.
  Ici, ce n’est effectivement qu’un micro-événement un 31 décembre, une remise des gaz étant une pratique normale dans l’aéronautique, mais je me suis dit aussi que le pilote mettait en valeur cette notion normale de la sécurité et pourquoi pas en parler comme d’autres internautes le mentionnent justement aussi. Et pourquoi pas justement en cette période où chacun refait le bilan d’une année (hommages ou rébellions) dans tous les journaux ?
  
  Mis à part ceci cher wacco, et concernant mon métier, il faut que je reconsidère si je remets les gaz ou décide d’atterrir 😉
  
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