Une semaine après la découverte de fuel pollué à l’aéroport international Ben Gourion de Tel Aviv, la situation est revenue à la normale jeudi 12 mai. Mais les compagnies aériennes touchées par cette crise pourraient se retourner contre l’Etat hébreux. Les compagnies aériennes partant de l’aéroport de Ben Gourion peuvent à nouveau y faire le plein. Pendant près d’une semaine, leurs avions ont dû faire escale à Chypre ou en Jordanie afin de remplir leur réservoir, en raison d’une contamination du carburant de l’aéroport israélien. D’après le ministre des Transports israélien, la source de cette contamination ne serait pas organique et serait à chercher le long des pipelines de la compagnie nationale israélienne Petroleum & Energy Infrastructures Ltd. Elle ne concernerait donc pas seulement les compagnies aériennes, dont certaines, notamment les israéliennes El Al et Arkia, avaient dû vider totalement leurs appareils après avoir été approvisionnés par ce carburant. Les représentants des compagnies aériennes israéliennes et étrangères se sont réunies, mercredi 11 mai, afin de discuter de l'immense préjudice financier causé par la pollution du fuel, qui a engendré l’annulation et le retard de nombreux vols – Arkia par exemple a annulé tous ses vols du 5 mai. Elles auraient décidé de na pas attendre que les responsabilités de cet incident soient attribuées, avant de se retourner contre le gouvernement israélien à qui elles réclament des millions d’euros.