Les 278 passagers de la compagnie aérienne Brussels Airlines devant relier Kinshasa à Bruxelles ont du passer une nuit à l'hôtel, un réacteur de leur Airbus A330-300 ayant "avalé" du sable peu avant son décollage. Le vol direct entre la République Démocratique du Congo et la capitale belge devait décoller mercredi de l'aéroport N'Djili à 23h30 avec 278 passagers et 12 membres d'équipage, quand l'avion a semble-t-il roulé trop près d'une zone de travaux. L'un de ses deux réacteurs a alors avalé du sable, forçant le pilote à interrompre le décollage. Tout le monde a été logé par la compagnie dans un hôtel de Kinshasa, et a pu repartir le lendemain à bord d'un avion arrivé vide de Belgique. Compagnie aérienne et aéroport se rejettent la responsabilité de l'incident, Brussels Airlines déclarant que les travaux n'étaient pas signalés et l'éclairage défaillant, et que "comme ce n'est pas de la faute de la compagnie quelqu'un allait devoir payer les frais", comme le rapporte RTL. Une version démentie par N'Djili, qui n'écarte pas une "négligence et mauvaise appréciation du pilote". La compagnie de Star Alliance a mis en place deux vols directs entre Bruxelles et Kinshasa en juillet et août, qui viennent s'ajouter aux cinq rotations hebdomadaires faisant escale à Luanda. Elle n'a pas précisé combien de temps prendrait la réparation de l'appareil endommagé.