Face à la forte concurrence et à des difficultés financières grandissantes, la compagnie aérienne israélienne a décidé de simplifier sa grille tarifaire, en ne proposant plus que deux saisons. A partir du 1er novembre 2011, El Al ne proposera deux grilles tarifaires (au lieu de trois) : l’une pour la basse saison, l’autre pour la haute saison, c’est-à-dire au moment des vacances scolaires. Par ailleurs, elle va apporter plus de flexibilité à ses tarifs, en proposant des prix attractifs pour des billets achetés 45 jours à l’avance. El Al s’aligne ainsi  sur la politique de la plupart des compagnies ariennes, quelques jours après avoir annoncé de nouvelles pertes (19,7 millions de dollars pour le second trimestre 2011), qu’elle impute à la hausse du prix du carburant, mais aussi à la concurrence, notamment sur ses lignes transatlantiques (sa principale source de recettes et de bénéfices). Elle a d’ailleurs déposé en août une plainte auprès de l’Autorité israélienne de fixation des prix contre de nombreuses compagnies étrangères comme United-Continental, Air Canada, Lufthansa, BMI ou Austrian Airlines. Elle les accuse de proposer des prix qu’elle ne peut suivre, car elle ne fait, pour sa part, partie d’aucune alliance mondiale. Seule consolation pour El Al : la low cost easyJet, spécialiste de l' avion pas cher, aurait finalement renoncé à lancer des nouvelles liaisons entre Tel Aviv et Paris, Rome ou Madrid. Un concurrent de moins donc pour la première compagnie israélienne qui doit déjà faire face à Air France et Air Méditerranée à destination de Paris ; Alitalia, Arkia Airlines, Israir Airlines, Meridiana Fly et Neos pour Rome ; et Iberia pour Madrid.