Lors d’une conférence de presse donnée la semaine dernière, le nouveau PDG d’Air Algérie a affirmé que sa compagnie aérienne n’est pas prête pour l’Open Sky. Dans le même temps, le gouvernement algérien réfléchit à l’ouverture de son ciel intérieur à des compagnies privées. L’Open Sky n’est pas à l’ordre du jour en Algérie, mais le nouveau PDG du transporteur aérien national a insisté la semaine dernière sur le risque de l’ouverture du ciel algérien aux compagnies low cost. Selon Mohamed Salah Boultif, Air Algérie n’est pas prête à faire face à cette rude concurrence. Il s’est d’ailleurs appuyé sur l’exemple marocain où la Royal Air Maroc (RAM) fait aujourd’hui les frais de l’arrivée des compagnies à bas coûts. Air Algérie doit d’ailleurs déjà faire face à Air France, Aigle Azur et Air Méditerranée sur ses lignes internationales. Mais sur le réseau domestique, où elle est en situation de quasi-monopole depuis la faillite de Khalifa Airways en 2003, les choses pourraient bientôt changer. En effet, selon le quotidien Tout sur l’Algérie, le ministère des Transports envisage de donner des agréments à de nouvelles compagnies aériennes privées, ce qui permettrait d’alléger la pression sur Air Algérie sur les lignes intérieures moins rentables que les routes internationales.