Le groupe IAG, né en janvier dernier de la fusion de British Airways et Iberia, a annoncé mercredi avoir réalisé un bénéfice net 2011 de 555 millions d'euros, surtout grâce aux résultats de British Airways. La fusion de British Airways et Iberia, il y a maintenant un an, est une vraie réussite financière. En effet, le groupe International  Airlines Group (IAG) a engrangé en 2011 555 millions d’euros de bénéfices. Pour pouvoir comparer, IAG a calculé les bénéfices qu’il aurait fait en 2010 si la fusion avait été réalisée un an avant et a estimé les bénéfices à 100 millions d’euros pour 2010. Selon Willie Walsh, les synergies nées de la fusion ont généré des économies de 74 millions d'euros, largement au-delà de l'objectif fixé. IAG doit ces bons résultats notamment à la réduction des coûts de fonctionnement et la hausse du trafic, portée en particulier par British Airways et les classes affaires. Elle a permis de compenser les effets d'une augmentation de près de 30% de la facture des carburants. Willie Walsh s’est donc félicité de cette croissance, tout en affirmant qu’Iberia devait devenir « plus compétitive ». Pour l’année à venir, il est resté prudent en raison notamment de la crise dans la zone euro et de l'évolution des cours du pétrole. En 2012, British Airways doit racheter la compagnie britannique en difficulté British Midland (bmi) auprès de sa concurrente allemande Lufthansa. Iberia de son côté lancera en mars une nouvelle filiale low cost, Iberia Express. Mais ce projet lui a déjà coûté douze jours de grève de ses pilotes et d’une partie de son personnel au sol.