La compagnie aérienne Air New Zealand a annulé des dizaines de vols depuis hier, après avoir découvert des fissures près d'une fenêtre du cockpit sur un de ses ATR. Près de 60 vols ont été supprimés dimanche 18 mars 2012, après la découverte des fissures sur un ATR72-500 pendant une inspection de routine à Christchurch. La compagnie nationale de Nouvelle Zélande a immédiatement ordonné l'inspection des onze bi-turbopropulseurs de 68 places opérés par sa filiale Mount Cook Airlines, laissant du coup près de 3000 passagers sur le carreau hier. Ce lundi matin, deux ATR sans problème ont repris du service épaulés par des jets d'Air New Zealand, de quoi offrir environ deux-tiers des capacités prévues ce jour. Mais sur l'aéroport de Christchurch, 13 des 19 décollages prévus étaient encore annulés, affectant environ 2000 passagers. La compagnie de Star Alliance a du coup déployé des Boeing 737 et Airbus A320 sur les routes les plus chargées, par exemple vers Wellington, Hamilton ou Dunedin. Trois autres ATR doivent rejoindre la flotte demain, et deux de plus d'ici jeudi. Selon Mount Cook Airlines, trois appareils faisaient ce matin l'objet d'attention particulière, en coordination avec le constructeur franco-italien. Les ATR72-500 ont fait leur apparition dans la flotte de Mount Cook Airlines en 1999, et sont opérés entre dix aéroports du pays. Air New Zealand a passé commande en octobre dernier pour sept ATR72-600 plus cinq en option, livrables à partir d'octobre prochain.