La compagnie aérienne low cost Ryanair ferait l'objet d'une enquête en Irlande après des plaintes de passagers ayant reçu les instructions de sécurité concernant l'usage des portes de secours, mais qui ne pouvaient s'asseoir sur les sièges situés devant ces portes s'ils n'avaient pas les 10 euros exigés pour le confort supplémentaire. Selon le quotidien britannique Daily Mail, l'autorité de l'aviation irlandaise a ouvert une enquête sur la pratique et le syndicat des pilotes BALPA aurait également fait part de son inquiétude, tandis que le régulateur britannique CAA parlait d'une "zone grise" et invitait le spécialiste irlandais du vol pas cher à revoir sa politique. Il cite l'exemple d'un passager arrivant à l'aéroport de Londres – Stansted qui, n'ayant pas payé le supplément, s'était assis côté hublot devant la porte mais avait tout de même reçu les consignes en cas d'urgence pour "ouvrir une porte de secours qu'il ne voyait pas", tout en se voyant refuser l'accès aux sièges devant la porte "réservés à ceux qui avaient payé le supplément". En janvier dernier, le spécialiste des vols pas chers a généralisé à l'ensemble de son réseau l'option "siège réservé", qui permet aux passagers de réserver des sièges  dans les deux premières rangées, pour un débarquement rapide, ou dans les rangées au-dessus des ailes (face aux portes de secours) qui donnent un espace supplémentaire pour les jambes. La low cost indiquait alors que cette option à 10 euros s'était avérée "très populaire auprès des passagers lors de l’essai pendant été 2011." Une popularité contestable selon le Daily Mail, qui affirme que les sièges du milieu de l'avion étaient vides "sur des centaines de vols". Le porte-parole de Ryanair Stephen McNamara a déclaré au quotidien que la low cost ne croyait pas qu'il y avait un "problème de sécurité, tous les passagers recevant les mêmes instructions", mais que les "discussions continuaient" avec les autorités de l'aviation irlandaise.