Si une solution définitive aux problèmes des micro-fissures apparues sur les A380 a été trouvée, Airbus devra attendre l'autorisation de l'AESA pour les mettre en oeuvre. D'ores et déjà, il a estimé qu’elles lui coûteront au moins 158 millions d’euros. La solution annoncée par Airbus devra être validée par l’Agence européenne de sécurité aérienne (AESA), ce qui revient à dire qu’elle ne pourra pas être mise en œuvre que « tard dans l’année 2013 ». En attendant, les avions qui sortent d’usine sont livrés avec un kit de réparation. Les 71 appareils déjà livrés ont subi des réparations et Airbus qui financera les charges sur les prochains appareils livrés, a donc provisionné 158 millions d’euros au premier trimestre 2012. Bien sûr, alors qu’Airbus planchait sur les solutions aux microfissures, les cadences de livraison ont été considérablement ralenties mais l’avionneur européen affiche toujours son ambition de livrer 30 appareils cette année bien que cet objectif paraisse « aujourd'hui plus ambitieux du fait du plus grand nombre de livraisons différées ». A propos des cadences de production, et selon La Tribune, Airbus aurait validé la décision de produire jusqu’à 11 A330 par mois en 2014, une décision qui sonne comme une réponse à Boeing qui a récemment annoncé son intention d’augmenter ses cadences de production pour son B777, concurrent unique de l’A330 en attendant la mise en service des A350. Rappelons qu’Airbus produit 9 A330 par mois aujourd'hui, une cadence qui pourrait monter à 10 par mois début 2013, le temps pour Airbus de voir si les menaces d’annulations d’A330 par les compagnies chinoises en raison de la taxe carbone seront confirmées.