Après Ryanair et Jetairfly, c’est autour de Luxair de s’élancer depuis Vatry vers des destinations charter ensoleillées via son tour opérateur LuxairTours. Depuis le 16 mai et jusqu’au 26 septembre, Luxair, la compagnie aérienne luxembourgeoise, décolle tous les mercredis depuis l’aéroport de Vatry, à 150 km de Paris vers Palma de Majorque. Le départ de Vatry aura lieu à 18h10 (arrivée à 20h05) et « retour » depuis Palma de Majorque à 15h00 pour une arrivée à Vatry à 16h50 (une heure 50 mn de vol). Depuis Paris Orly, Transavia, Vueling ou Air Europa se connectent également à Palma de Majorque, ainsi que Ryanair depuis Paris Beauvais. Et  à partir du 21 juin, jusqu’au 30 août 2012, Luxair propose  un Vatry- Héraklion, ville grecque au centre de l’île de Crète. Les vols auront lieu tous les jeudis, départ à 14h20, arrivée à 18h25 (3h05 de vol) ; retour à 11h05, arrivée à 13h25. Cette destination est notamment desservie par Transavia depuis Paris-Orly ou depuis Paris-CDG par Aegean Airlines (une liaison quotidienne à compter du 31 mai). Depuis Vatry, Jetairfly, compagnie low cost belge filiale de TUI, et qui a récemment intégré Jet4you, dessert aussi depuis Vatry, cette fois la ville de Nice, du 30 mars à fin octobre. A noter enfin que le site de recherche Skyscanner a pointé du doigt que l’appellation de l’aéroport soit attaché à celui de Paris  en raison de son éloignement de la capitale (150 km). Ainsi, l’appellation commerciale Paris-Vatry lui vaut selon ce site de recherche de voyages à le classer à la première place dans le classement « des aéroports aux noms les plus trompeurs ». Cet aéroport, proche de l’importante ville de Reims, originellement créé en 1950 comme base militaire, mais dont l’activité se concentrait essentiellement sur les vols cargo grâce à sa piste de 4 000 mètres,  se dénommait jusqu’en 2006 Châlons-Vatry, Châlons-en Champagne étant distante de 22 km. Depuis l’arrivée des low cost, Ryanair en premier en septembre 2010, l’éventualité d’y développer une ligne ferroviaire jusqu’à Paris a été discutée mais jamais concrétisée, le trafic des passagers restant encore trop confidentiel. 100 000 passagers pourraient l'emprunter en 2012.