Michael O’Leary a qualifié de « stupide » une mère de famille anglaise, qui se plaignait sur Facebook d’avoir eu à payer 300 euros supplémentaires son voyage retour depuis Alicante en raison de cartes d’embarquement non imprimées. Celle-là n’est certainement pas prête à réserver à nouveau un vol Ryanair. Suzy McLeod, 35 ans, en vacances en août avec sa famille à Alicante (Espagne), avait dû payer 300 euros de taxes supplémentaires pour pouvoir prendre son vol retour vers Bristol (Grande-Bretagne). Pourquoi ? Parce qu’elle n’avait pas imprimé ses cinq cartes d’embarquement (comme il est stipulé dans les conditions d’engagement de Ryanair). Trouvant que cela faisait cher l’impression de la carte d’embarquement (60 € chaque), elle s’en était émue sur le réseau social  Facebook « 300 euros pour un bout de papier. Si vous trouvez que c’est injuste ! S’il vous plait. Cliquez « J’aime » ». Plus de 500 000 personnes lui ont répondu « J’aime » et plus de 20 000 personnes ont commenté le post. La réponse de Michael O’Leary, le trublion à la tête de la low cost, est sans pincette, comme à son habitude. « Nous pensons que Mme McLeod devrait payer 60 euros pour être si stupide ». Et d’expliquer qu’elle n’a pas été capable d’imprimer ses cinq cartes d’embarquement, parce "comme chacun le sait, il n’y a pas de café Internet à Alicante, pas d’hôtels où les imprimer, et qu’il y est impossible d’y trouver une machine fax, de manière à ce qu’un ami puisse vous y envoyer par fax" les cartes d’embarquement imprimées. De son côté, Suzy McLeod, explique qu’elle avait les documents de voyage en version Pdf sur son smartphone et qu’elle croyait que cela serait suffisant. Des vacances pas chers, mais qui se terminent « très cher » a-t-elle expliqué. « Nous avons gratté chaque recoin de nos poches pour pouvoir payer en cash la somme. C’était stressant et inutile. Je ne pense pas que nous reprendrons un jour un de leurs vols. Nous ne les considérerons même pas… », a-t-elle conclu.