Alors que la demande d’une baisse des prix du billet d’avion est de plus en plus forte dans le pays, le ministre des Transporteurs algérien a exclu la création d’une low cost, estimant qu’elle ne serait pas rentable. Depuis plusieurs mois, les prix pratiqués par Air Algérie et Aigle Azur sur leurs liaisons entre l’Algérie et la France sont largement décriés. Un député FLN-France a donc proposé la création d’une compagnie aérienne à bas coût algérienne afin de proposer ces routes à moins de 250 euros. Mais selon les « Dernières Nouvelles d’Algérie », le ministre des Transports estime qu’une low cost ne serait rentable « qu’avec un seuil minimum des transferts de devises vers le pays ». Or, la communauté algérienne de l’étranger ne ferait entrer qu’un milliard de dollars (775 millions d’euros) par an, ce qui ne serait pas assez. Les deux compagnies précitées, ainsi qu’Air France et Air Méditerranée devrait donc rester seules sur les liaisons Algérie – France. Pourtant un mouvement de contestation est né cet été en France. Il réclame l’ouverture du ciel algérien à la concurrence.