Un Japonais « voyeur », qui avait photographié grâce à une caméra furtive, sous la jupe d’une hôtesse de l’air de Japan Airlines, a miraculeusement échappé aux charges pesant sur lui, le procureur n’étant pas parvenu à déterminer au-dessus de quelle préfecture s’était déroulé le délit. Le 10 septembre dernier, un Japonais de 34 ans, voyageant à bord d’un vol de Japan Airlines, entre Takamatsu d’où il est originaire et Tokyo Haneda, utilisait une mini caméra camouflée dans un crayon pour photographier à 10 000 mètres d’altitude sous la jupe d’une hôtesse de l’air d’une vingtaine d’années. Lors de son interrogatoire, le voyeur a avoué les faits. Pis encore, des dizaines de photos d’hôtesses de l’air prises à l’improviste, ont été trouvées dans son ordinateur personnel. Jugé ce mois d’octobre, l’homme inculpé, qui a avoué son penchant pour les femmes en uniforme, est miraculeusement sorti du tribunal sans aucune condamnation, en raison de l’impossibilité de localiser précisément au-dessus de quelle préfecture se sont déroulés les faits. La police avait d’abord déterminé d’après des témoignages et le plan de vol que la photo avait été prise  à 8h09 au-dessus de la préfecture d’Hyogo. Mais le procureur a recalculé la localisation. Il a estimé qu’il était impossible de l’affirmer à 100 %, l’avion étant aussi susceptible de survoler également les préfectures voisines d’Osaka et de Kyoto. Au Japon, les délits de voyeurisme tombent sous la juridiction au niveau de la préfecture, ce pourquoi les procureurs exigent toujours de connaître l’emplacement exact du délit.