Un Airbus A330-200 d’Air France, parti de Rio de Janeiro au Brésil, à destination de Paris Charles de Gaulle (CDG), a dû se dérouter sur Casablanca suite à la panne d’un de ses deux réacteurs. Le vol AF445 du vendredi 16 novembre opéré par un A330-200, avec à bord 201 passagers et 12 membres d’équipage, était au-dessus de l’Océan Atlantique quand l’un des réacteurs a subi une défaillance, incitant le commandant de bord à couper le moteur, et à demander un déroutement vers l’aéroport de Casablanca au Maroc. L’atterrissage s’est déroulé sans autre incident. Air France évoque un « déroutement maîtrisé » : « Les procédures de la compagnie impliquent de se dérouter immédiatement sur  l'aéroport de dégagement le plus proche, prévu par le plan de vol: en  l'occurrence, c'était Casablanca. » Air France a dû dépêcher un Airbus A340-300 vers Casablanca pour y faire embarquer les passagers en rade, qui ont finalement pu rejoindre Paris avec un retard de 10h50. Les vols Rio de Janeiro-Paris d’Air France ont enregistré la pire catastrophe de leur histoire en juin 2009 quand un A330-200 d’Air France (vol AF447) s’est écrasé en mer, faisant 228 morts parmi les passagers et membres d’équipage. L’enquête menée par le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) a reconstitué les événements grâce aux boîtes noires retrouvées. Une série de défaillances techniques et humaines ont été mises en avant. Un procès à venir devra déterminer les responsabilités pénales de chacun, Air France et Airbus étant tous deux mis en examen. Depuis, Air France a renommé les vols AF447 en AF445.