La compagnie aérienne scandinave, au bord de la faillite, met à approbation des syndicats d’ici ce soir, un plan de sauvetage qui comprend la suppression de 6000 postes et la baisse de salaire de 17 %. La situation est plus que critique pour SAS Scandinavian qui n’a pas réalisé de bénéfices annuels depuis cinq ans.  « SAS va de crise en crise. Nous sommes témoins aujourd’hui de l’agonie d’un dinosaure soutenu par l’Etat », écrit le journal norvégien Adressa. Dans son dernier plan de restructuration, elle prévoit de supprimer 6 000 postes sur un effectif de 20 000. Les salariés restants seront mis à contribution avec une baisse de leur salaire de 17 %. Depuis mardi, la direction met la pression sur les syndicats pour les amener à accepter son drastique plan de sauvetage d’ici ce dimanche soir. Dans le cas contraire, cela sonnerait le glas de cette compagnie aérienne appartenant à la fois au Danemark, la Norvège et la Suède. Selon Bjarne Corydon, ministre des finances danois, ce plan, qui comprend une aide de la part de six banques le temps de sa restructuration, est celui de la dernière chance. « Il n’y aura pas de plan B », a-t-il assuré. SAS Scandinavian souffre de la concurrence des low cost Ryanair et Norwegian Air Shuttle. SAS Scandinavian, qui a déjà assuré vouloir vendre Wideröe, une filiale norvégienne, possède la huitième flotte d’Europe avec 138 avions mais 56 en commande (dont 30 A320 neo). Elle a transporté 23 millions de passagers en 2011. Membre de Star Alliance, elle partage ses codes avec ses partenaires comme Aegean Airlines, All Nippon Airways, Croatia Airlines, Ethiopian Airlines ou Lufthansa, mais aussi airBaltic, Icelandair, Qantas ou Rossiya...