Mercredi, alors qu’Aéroports de Paris (ADP) nommait son nouveau PDG, Augustin de Romanet, le conseiller général du Val de Marne était en rendez-vous avec le ministre des Transports, afin de réclamer une limitation des mouvements aériens dans le deuxième aéroport de France afin de moins importuner les riverains. Le plafonnement des mouvements d’avions est une vieille revendication des riverains de l’aéroport d’Orly. Alors que la plate-forme du Val de Marne est sous le coup d’un couvre-feu (de 23h30 à 06h00) et qu’elle ne peut accueillir plus de 250 000 mouvements (atterrissages et décollages) par an depuis 1994, ils voudraient aller plus loin. Daniel Guérin, conseiller général du département, a en effet milité auprès du ministre des Transports pour une limitation à 200 000 mouvements annuels, rapporte le site d’informations locales 94 Citoyens. A noter que cette mesure entrainerait de fait une baisse du trafic, puisque 228.000 mouvements d’avions ont été enregistrés sur l’aéroport en 2011. Mais les nuisances sonores engendrées par l’aéroport restent un des problèmes majeures des habitants de communes limitrophes de l’aéroport. L’élu a d’ailleurs réclamé l’élargissement du périmètre d’éligibilité pour l’aide à l’insonorisation et le remboursement des frais à 100%, déjà relevé en novembre dernier par le précédent gouvernement. Par ailleurs, les associations de riverains s’inquiètent de conséquences de travaux de rénovation de l’aéroport, qui débuteront l’année prochaine et permettront la jonction de Terminaux Sud et Ouest à l’horizon 2018, même si sur ce point l’ancien PDG d’ADP, Pierre Graff, s’est voulu rassurant : ce « grand projet s’inscrit bien entendu dans le cadre règlementaire qui encadre le trafic aérien de l’aéroport. Il ne remet nullement en question le couvre-feu en vigueur et le plafonnement du nombre de mouvements d’avions »