La Transportation Security Administration (TSA) a décidé de mettre au rebut les scanners à rayon X situés dans les aéroports, qui laissent deviner les parties intimes des passagers. En revanche, elle continuera à utiliser ceux (sans rayons X) qui ne laissent visualiser qu’un personnage bâton. L’Agence nationale américaine de sécurité dans les transports (TSA) interrompt un contrat  avec Rapiscan Systems. Cette sociétééquipait les aéroports américains de scanners qui produisaient une image du passager comme s’il était nu. Mais la méthode a toujours dérangé et des associations américaines se plaignaient d'une évidente violation de vie privée. La TSA avait bien demandé à cette société de produire un scanner moins déshabilleur, mais elle a échoué à cette tache selon elle. Cela ne sonne pas pour autant la fin des scanners corporels sur les aéroports américains. Ainsi, l'agence américaine envisage toujours d’utiliser un scanner que l'on considère moins gênant puisqu’il produit une image générique, souvent assimilée à un personnage de dessin animé ou de « personnage bâton ». Ce scanner, fabriqué par L-3 Communications Holding, n’utilise pas comme le premier, des rayons X même à très faible dose, mais des ondes basse énergie semblables à celles d’un téléphone portable. Il est donc moins nocif pour la santé sans perdre pour autant son aptitude à révéler de potentiels objets étrangers  sur le corps du voyageur. Les actuels 174 scanners déshabilleurs d’une valeur de 180 000 dollars l’unité équipant les divers aéroports américains -la TSA en utilise au total, environ 800 utilisés dans plus de 200 aéroports- seront transférés à d’autres départements américains avant juin 2013, a fait savoir la TSA. Bientôt, le seul scanner retenu devrait accélérer les flux de passagers lors des contrôles aéroportuaires, estime-t-elle aussi. Les passagers gardent toujours le « choix » de refuser de passer au scanner, en optant pour une fouille corporelle. Rappelons que fin 2011, l’Union européenne a interdit les scanners à rayon X en raison d’un risque non négligeable pour la santé.