L’aéroport de Lyon – Saint Exupéry a dévoilé hier son futur Terminal 1, qui portera d’ici 2020 la capacité de la plateforme à 15 millions de passagers par an. Lors d’une conférence de presse le 11 juillet 2013, le gestionnaire de l’aéroport lyonnais a expliqué que l’objectif était de « devenir à terme la seconde porte d'entrée aéroportuaire en France », devant Nice donc. Le nouveau bâtiment de 70 000 m² (équivalent aux trois terminaux en service) a été conçu par les architectes de RHSP, déjà auteurs du Terminal 5 de Londres – Heathrow ou de l’aile est de Genève, et coutera au total 180 millions d’euros, dont 140 fournis par l’Europe – sans financement public. L’ensemble des compagnies aériennes low cost desservant Lyon, dont Air Arabia Maroc, easyJet, Flybe, Jetairfly, Transavia, Vueling, WOW Air ou XL Airways, seront logées dans le nouveau Terminal 1, plus « quelques autres » compagnies traditionnelles. Avec une capacité finale de 10 millions de passagers, le bâtiment, « accueillera la croissance du trafic low cost et conventionnel et répondra aux attentes et aux nouveaux modes de consommation des passagers avec des équipements innovants ». Implanté dans le prolongement de l’actuel Terminal 1, il viendra se connecter via une galerie souterraine au satellite de l’actuel Terminal 3 (opérationnel depuis novembre 2011). La partie métallo-textile du Terminal 3 existant sera démolie. Le futur Terminal 1 pourra accueillir 8 postes gros porteurs au contact (embarquement par passerelle), soit 4 postes supplémentaires par rapport à la situation actuelle, et sur le satellite 10 postes moyens porteurs en « faux contact » (embarquement à pied) soit 4 de plus. 90 banques d’enregistrement (comptoirs classiques ou déposes automatiques de bagages) seront disponibles ainsi que « jusqu’à 19 lignes de contrôle de sûreté en parallèle pour le poste d’inspection filtrage centralisé » ; il disposera de 16 passerelles télescopiques, 12 tapis de livraison bagages, et d’un système de tri bagages automatique « qui traitera l’ensemble des bagages au départ pour toutes les compagnies du T1, de façon centralisée ». Saint Exupéry va dans le même temps réaménager les aérogares et aires de stationnement existantes, et développer de nouvelles infrastructures routières dont des parkings, et « côté ville » une esplanade piétonne. Le chantier confié à un consortium mené par GFC (Bougues) débutera l’été prochain, une première tranche devant être achevée en 2018 et la deuxième deux ans plus tard. air-journal_Lyon futur terminal 1