La compagnie aérienne All Nippon Airways (ANA) va acquérir quatre Boeing dont trois 777-300ER, et dévoilé des détails sur la filiale low cost qui remplacera AirAsia Japan. Pas rancunière envers le constructeur américain, malgré les problèmes persistants du 787 Dreamliner dont elle est compagnie de lancement et premier opérateur avec 20 avions en service, la compagnie japonaise a annoncé le 30 juillet 2013 l’acquisition de trois 777-300ER et d’un 767-300F (fret), un contrat d’une valeur de 1,13 milliard de dollars au prix catalogue. Les livraisons des 777 sont attendues au premier semestre 2015, dans une flotte tout-Boeing qui compte déjà dix-neuf 777-300ER, sept -300, douze -200ER et seize -200 (pas de détail sur le 767, qui pourrait être pris en leasing selon Flightglobal). ANA a d’ailleurs tenu à renouveler son soutien au Dreamliner, dont elle attend encore 46 exemplaires, son vice-président Kiyoshi Tonomoto expliquant que l’appareil restait « au cœur de la stratégie de flotte du groupe ». Côté low cost, le divorce d’ANA et d’AirAsia dans leur filiale commune AirAsia Japan laisse la compagnie de Star Alliance avec une filiale sur les bras. Cette dernière devrait être renommée le mois prochain et son programme de vol présenté en septembre, avec décollage prévu fin décembre. Basée dans les aéroports de Tokyo – Narita et Nagoya, elle disposera initialement de deux Airbus A320 (5 en mars 2014) et desservira des destinations « loisirs et balnéaires » intérieures et internationales, qui pourraient inclure Sapporo, Fukuoka,  Okinawa et Séoul. Elle opèrera en parallèle avec Peach, autre filiale low cost lancée à Osaka – cinq mois avant AirAsia Japan. Ces deux nouvelles ont été annoncées lors de la présentation des résultats trimestriels d’All Nippon Airways, qui a plongé dans le rouge avec une perte de 67 millions de dollars (contre un bénéfice de 6,7 millions à la même époque l’année dernière). Un chiffre dû selon ANA à la plongée du yen, qui a rendu la facture de carburant d’autant plus lourde. Quant au Dreamliner, son immobilisation pendant presque deux mois au dernier trimestre a pesé pour près de 82 millions de dollars.