La compagnie aérienne TAM Brazilian Airlines a ouvert hier des négociations avec les syndicats, se préparant à licencier jusqu’à un millier d’employés afin de réduire ses coûts. Pilotes, hôtesses de l’air et stewards sont visés par ces coupes sombres dans les effectifs mais pas les autres secteurs, a précisé le 30 juillet 2013 la compagnie brésilienne, expliquant qu’il y aura « moins de 1000 postes de travail supprimés » et qu’elle fait face à des coûts toujours plus importants en raison de la faiblesse du real, la monnaie locale, face au dollar et de la hausse des prix du carburant. Avec comme conséquence sur le réseau une diminution de 12% du nombre de vols sur le marché intérieur. TAM Brazilian n’a pas donné d’échéancier pour les négociations avec le syndicat National Union of Airline Workers. A peine fusionnée avec la compagnie chilienne LAN Airlines pour former LATAM, premier groupe aérien d’Amérique latine, TAM Brazilian détient environ 40% du marché intérieur brésilien, suivie de près par la low cost GOL (36%) mais loin devant Azul, Avianca ou Trip. Elle opère une flotte de 160 appareils dont huit Boeing 777-300ER et vingt Airbus A330-200. Parmi les 121 avions figurant dans son carnet de commandes, on trouve en particulier 27 A350-900 livrables à partir de l’année prochaine, et 22 monocouloirs de la famille A320neo. A noter qu’une grève a été lancée mercredi par des employés d’une soixantaine d’aéroports brésiliens, les deux plateformes de Sao Paulo et celle de Brasilia n’étant pas concernées par le mouvement social. Selon le gestionnaire public Infraero, le trafic devrait être peu perturbé puisque des « contingences ont été mises en place ».