Quelques vols intérieurs et cargo ont pris place mercredi à l’aéroport de Nairobi après le gigantesque incendie qui a détruit un terminal, mais le retour à la normale des vols internationaux reste incertain. La compagnie aérienne nationale Kenya Airways, qui partage entre autres ses codes avec Air France depuis Paris – CDG, annonce que les vols internationaux vers Nairobi reprennent dès ce jeudi matin 8 août 2013, les passagers devant être traités à l’arrivée dans le terminal domestique épargné par les flammes. Le départ de Roissy à 11h00 ce matin semble maintenu, et elle a mis en place des mesures commerciales permettant un changement gratuit de réservation jusqu’à vendredi pour les vols au départ de Nairobi, et jusqu’à lundi pour les vols vers la capitale. Ses premiers vols intérieurs ont repris dès 19h00 hier soir, particulièrement vers Mombasa, Eldoret ou Kisumu. Air Mauritius a annulé la rotation prévue ce jeudi depuis l’île Maurice mais « surveille la situation », tandis qu’Emirates Airlines a supprimé ce matin le premier de ses deux vols depuis Dubaï. KLM a annulé sa rotation hier depuis Amsterdam, ainsi que celles proposées en partage de codes avec Kenya Airways hier et aujourd’hui, précisant qu’elle n’est pas « certaine de qui opèrera les vols vers Nairobi dans le futur proche ». British Airways a également supprimé sa rotation depuis Londres ce soir,  et South African Airways ne précise pas si ses vols depuis Johannesburg reprennent aujourd’hui (une annulation hier). Selon le ministère des transports du Kenya, les avions cargo ont été les premiers à être autorisés à décoller de l’aéroport de la capitale mercredi, suivis par les vols intérieurs afin de commencer à venir en aide aux milliers de passagers bloqués dans les aéroports de la région. Mombasa mais aussi Kigali ou Entebbe. Les enquêteurs n’ont toujours pas déterminé les causes de l’incendie, qui a ravagé le terminal Arrivées internationales et les zones d’immigration et de bagages. Pas de victime à déplorer, seules deux personnes ont été hospitalisées pour avoir respiré des fumées toxiques.