Nicolas Maduro, président du Venezuela depuis la mort d’Hugo Chavez, a annoncé son intention de porter plainte contre Airbus, fabricant de son avion présidentiel. Après cinq mois de révision en France, l’A319 présidentiel de Nicolas Maduro, président du Venezuela depuis avril dernier, avait toujours des problèmes mécaniques au niveau d’une aile. Maduro devant effectuer un voyage présidentiel en Chine du 20 au 24 septembre pour y rencontrer son homologue chinois Xi Jinping, il a été contraint de louer un Ilyushin de fabrication russe à son voisin et ami cubain. Or, la location de cet avion présidentiel cubain baptisé Alba (Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique) aurait coûté 250 000 dollars par jour, l’exposant à de vives critiques dans les médias et l’opposition. Mais le président n’est pas homme à se laisser marcher impunément dessus. « C’est très grave », a estimé le président vénézuélien qui a expliqué « être en train de préparer des actions judiciaires contre le fabricant Airbus pour cette défaillance » technique qualifiée de « grave ». Le voyage présidentiel de Nicolas Maduro n’aura pas été de tout repos. A l’aller, après s’être fait signifier l’interdiction de survol du sol américain (au-dessus de Puerto Rico), il avait d’abord parlé « d’agression », les Etats-Unis n’ayant aucun droit d’interdire le survol de son territoire par un avion présidentiel, quel qu’en soit le pays. « Refuser à un chef d'Etat l’autorisation de voler dans l'espace aérien qu’ils ont colonisé, comme c’est le cas à Puerto Rico, est une grave erreur », avait asséné Maduro. Les Etats-Unis a ensuite nié l’interdiction de survol donné, en indiquant une confusion dans les procédures administratives. Et au retour, alors qu’il faisait une escale à Vancouver au Canada, le président Maduro a refusé que son avion fasse une escale comme prévu à New York après avoir eu connaissance d’un complot portant atteinte à sa vie, expliquant qu’il n’était pas possible que le président Obama n’en ait pas eu connaissance. Les Etats-Unis ont certifié ne pas avoir eu connaissance d’un tel complot portant atteinte à la vie du président ou pour déstabiliser son pays.