Une pétition lancée sur Internet et visant à responsabiliser les compagnies transportant des animaux de compagnie remporte un franc succès avec plus de 100 000 signatures collectées, plus de la moitié sur ces deux dernières semaines. Michael Jarboe, un habitant de Miami, avait payé des taxes spéciales pour que la compagnie aérienne United Airlines transporte sur un vol intérieur BamBam, un mastiff âgé de deux ans, rapporte le Huffington Post. Après une escale à Houston (Texas) par une chaleur suffocante, le chien était retrouvé mort à San Francisco, l’aéroport d’arrivée. Michael Jarboe a alors eu l’idée de lancer cette pétition pour responsabiliser les compagnies aériennes aux décès d’animaux, mais aussi responsabiliser les propriétaires sur les dangers potentiels des transports d’animaux en avion. Car BamBam n’est pas le seul à avoir succombé à 35 000 pieds. Ainsi, selon Mary Beth Melchior, présidente de l’association Where is Jack Inc., qui lutte pour la protection des animaux dans les avions, un animal domestique meurt dans un avion tous les dix jours. Mary Beth Melchior avait créé son association en 2011 après que son chat de 5 ans, Jack a été retrouvé mort à l’aéroport JF Kennedy de New York : les bagagistes l’avaient auparavant perdu au sein de l’aéroport sept semaines durant. « Les voyages en avion peuvent paraître optimaux, le trajet étant très rapide. Mais il n'en est rien. Les avions ne sont pas sûrs pour les animaux », rappelle de son côté The Humane Society of the United States, une association qui défend le droit des animaux dans le monde. Outre les problèmes médicaux que peuvent rencontrer les animaux en plein vol - les chiens et les chats au nez épaté sont par exemple interdits sur les vols  de Brussels Airlines en raison de risques plus élevés de problèmes respiratoires en plein vol-, des erreurs « d’aiguillage » peuvent aussi les envoyer à l’autre bout du monde. Ainsi, Hendrix, un Springer anglais de six ans qui devait effectuer en mars de cette année un vol intérieur aux Etats-Unis entre Newark dans le New Jersey à Phoenix dans l’Arizona, avait été placé sur un mauvais vol lui donnant le droit de fouler le sol irlandais avant de repartir quasiment illico presto sur son vol transatlantique retour. Ici, heureusement sans conséquences sanitaires graves pour Hendrix, si ce n'est le décalage horaire et presque une journée entière (24 heures) à piétiner d'impatience dans l'avion.