La compagnie aérienne Corsair International a ajouté pour la période des fêtes cinq vols supplémentaires entre Paris et les Antilles, trois vers l’île de la Réunion et trois vers l’île Maurice. Au départ de l’aéroport de Paris – Orly, la compagnie française propose des rotations supplémentaires vers Fort-de-France le 23 décembre 2013 et le 10 janvier 2014, et d’autres vers Pointe-à-Pitre le 22 décembre et les 2 et le 12 janvier. Les vols supplémentaires de Corsair International vers Saint-Denis de la Réunion sont programmés demain et les 5 et 7 janvier, tandis que ceux vers l’île Maurice ont été mis en place hier et les 25 et 30 décembre. La filiale française du groupe TUI Travel, qui a vu ses pertes annuelles chuter de 18 à 1,15 millions d’euros confirmant sa stratégie de mutation vers le long-courrier régulier et de montée en gamme, a d’autre part laissé entendre qu’elle envisageait d’ouvrir son capital à de nouveaux actionnaires. Interrogé dans La Tribune du 17 décembre 2013, le PDG de Corsair International Pascal de Izaguirre estime que « TUI n'a pas vocation à rester ad vitam aeternam l'actionnaire unique de Corsair. Il n'y a pas d'urgence, mais la question de l'actionnariat est ouverte ». Les créneaux de vol de la compagnie à Orly, et ses droits de trafic en France pourraient selon le quotidien intéresser les investisseurs. On ne peut s’empêcher de penser à Emirates Airlines, déjà partenaire de Corsair et qui voit sa progression dans l’hexagone limitée à 5% l’année prochaine contre 18% en 2013 (trois vols par jour en Airbus A380 dès juin 2014 entre Dubaï et CDG, 5 vols par semaine vers Lyon en 777-200LR à la place de l’A340-500, un 777-300ER à la place d’un -300 sur le vol quotidien vers Nice). Selon le quotidien, cette annonce pourrait gêner Air France, déjà aux prises avec Aigle Azur qui va lancer des vols vers la Chine, suite à la prise de contrôle par Hainan Airlines de 48% de son capital. Mais pour le PDG de Corsair, la question prioritaire en 2014 sera celle des alliances, à commencer par « des partenariats ou des alliances commerciales » pour « intégrer à terme une alliance mondiale ». Une stratégie qui peut-être liée au problème d’actionnariat selon La Tribune, qui rappelle que le plan d’entreprise Ambitions 2017 inclut aussi le renouvellement de la flotte.