La compagnie aérienne Air France prévoit un trafic quasi-normal samedi, malgré les débrayages annoncés par le syndicat CGT- UGICT du personnel au sol dans onze aéroports de l’hexagone. Selon le porte-parole de la compagnie nationale française, seuls 6 vols sur 1600 prévus chaque jour seront supprimés le 21 décembre 2013, premier jour des vacances de Noël, « tous les passagers devant être réacheminés » sur d’autres vols. Il s’agit de deux rotations entre l’aéroport de Paris – Orly et Marseille, et d’une entre Orly et Toulouse. Si des retards peuvent survenir en cours de journée, l’impact de la grève sera donc à peine supérieur à celui de la précédente grève, durant laquelle seulement 4 vols avaient été supprimés. Air France conseille tout de même aux voyageurs de vérifier l'état des vols avant de se rendre dans les aéroports. Le syndicat CGT-UGICT estime que la mobilisation sera forte demain, la grève devant être suivie à 60 ou 80% selon un porte-parole interrogé sur Francetvinfo. Rappelons qu’il a appelé à des arrêts de travail de plusieurs heures samedi pour le maintien de l’emploi local. Les aéroports concernés sont Ajaccio (de 5h15 à 8h15), Bâle – Mulhouse (de 4h45 à 8h00 et de 19h00 à la fin du service), Bastia (de 10h à 13h00 et de 16h30 à 19h30), Bordeaux (de 5h30 à 7h30 et de 16h00 à 18h00), Marseille (de 4h00 à 9h00), Montpellier (de 5h00 à 8h00 et de 18h00 à la fin du service), Nantes (de 4h45 à 8h00 et de 19h30 à 22h45), Nice (de 10h00 à 16h00), Paris – Orly (de 9h00 à 11h00 et de 16h00 à 18h00), Strasbourg (de 10h00 à 15h00) et Toulouse (de 4h30 à 7h00). L’aéroport Blagnac devrait en outre faire l’objet de débrayages dès aujourd’hui entre 18h30 et 21h00, mais aucun vol n’est affiché annulé ce matin. Comme lors des deux actions similaires en novembre, la mobilisation se fait au nom du « maintien de l’emploi au sein de la compagnie dans tous les aéroports de province », avec selon les escales des revendications diverses en particulier sur la sous-traitance. La CGT (24% aux dernières élections) fait partie des syndicats de personnel au sol qui n’ont pas signé le plan de départs volontaires portant sur 1826 employés en 2014, dans le cadre de la deuxième phase du plan de restructuration Transform 2015. Air France avait présenté en octobre une nouvelle vague de plus de 2800 suppressions de postes en 2014, qui venaient s’ajouter aux 5122 de la première phase de Transform 2015.