Les glaciales températures hivernales seraient un facteur contributif à l’incendie des batteries au ion-lithium des 787 Dreamliner l’année dernière. Les départs de feu avaient alors  provoqué l’immobilisation de tous les Dreamliner en service dans le monde pendant plus de trois mois. Le 16 janvier 2013, un B787-8 Dreamliner d’All Nipppon Airways effectuait un atterrissage d’urgence à Takamatsu au Japon  suite à l’incendie de ses batteries au ion-lithium. Deux semaines avant cet incident, un B787 de Japan Airlines avait connu le même problème, l’appareil étant cette fois au sol à l’aéroport de Boston (Etats-Unis) quand l’incident s’était déclaré. D’après le journal japonais Asahi, qui cite des conclusions de l’enquête sur l’incendie d’une batterie au ion-lithium du vol d’All Nippon Airways, les glaciales températures hivernales ont pu détériorer les batteries au ion-lithium, en augmentant leur risque de court-circuit. Toujours selon Asahi, le Bureau de la sécurité des transports du Japon prévoit de sortir un rapport final de ces conclusions dès septembre prochain. Rappelons qu’après plus de trois mois d’immobilisation début 2013 de l’ensemble des Dreamliner circulant autour de la planète, Boeing avait obtenu l’autorisation de revoler avec ses appareils révolutionnaires, même si les causes exactes de ces départs d’incendie n’ont jamais pu être trouvées et confirmées. La solution à ce problème de surchauffe de batteries avait alors consisté à les sécuriser par des systèmes de confinement et de ventilation de gaz éventuels de l'intérieur vers l’extérieur.