Aprrès le SNPL (Syndicat national des pilotes de ligne), premier syndicat de pilotes chez Air France, le deuxième syndicat SPAF (Syndicat des pilotes d'Air France) a déposé hier à son tour un préavis de grève de quatre jours à partir du 15 septembre. Le SNPL, pour sa part, a déjà lancé un arrêt de travail du 15 au 22 septembre prochain. Les syndicats réclament que tous les pilotes des appareils de plus de 110 places, y compris ceux de la filiale low cost Transavia,  disposent du même contrat et des mêmes conditions de travail. Les syndicalistes réclament un groupe unique de pilotes pour l'ensemble des compagnies du groupe, Air France, HOP! et Transavia. La direction d'Air France, pour sa part, souhaite développer low cost Transavia comme une entité autonome, avec un coût d'exploitation moindre, pour la renforcer sur le marché des vols à bas prix occupé par easyJet, Ryanair, Vueling, etc.. Transavia exploite aujourd'hui 14 appareils. Pour son développement sur le marché low cost, la maison mère prévoit l'ajout de cinq autres appareils l'année prochaine. Les discussions entre syndicats et direction portent sur le statut des équipages de ces futurs appareils. Dans une interview accordée au Figaro, le PDG d'Air France, Frédéric Gagey, reste ferme sur sa position : "Une chose est sûre : je n'engagerai pas de nouvelles capacités, c'est-à-dire la mise en service de nouveaux appareils, si nous ne tombons pas d'accord sur un mode de fonctionnement et de rémunération compatible avec le marché" des low cost.  Si les pilotes sont décidés à faire grève à partir du 15 septembre, reste le personnel navigant et le personnel au sol. Des rencontres entre syndicats de navigants et direction sont nnoncées les 9 et 12 septembre. Lire le préavis de grève du SNPL