La compagnie aérienne Air France a signé un protocole d’accord portant sur l’évaluation du nouveau système Taxibot, afin d’en évaluer l’impact sur la tractation des avions gros-porteurs à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle. Dans son communiqué du 20 octobre 2014, la compagnie nationale française annonce vouloir étudier l’impact de ce système sur le flux de tractation de gros porteurs, ainsi que les avantages du Taxibot du point de vue écologique – réduction substantielle de CO² et des émissions de NOx et diminution du bruit. Ce véhicule semi-robotique sous la conduite d’un pilote, conçu pour le tractage des avions de la porte d’embarquement à la piste et vice-versa, a été développé par Israël Aerospace Industries (IAI), et est fabriqué par le Groupe TLD. Son utilisation « permet de réduire significativement la consommation de carburant et d’offrir à Air France un avantage économique décisif, tout en réduisant les émissions et le bruit dans l’environnement de l’aéroport ». Le protocole d’accord permettra à la compagnie de l’alliance SkyTeam d’analyser les avantages techniques, opérationnels et financiers potentiels du Taxibot. Air France, IAI et TLD formeront un groupe de travail, et pourront éventuellement étendre le protocole d’accord à des tests de faisabilité au deuxième trimestre 2015, en coopération avec Aéroports de Paris (ADP). L’aéroport de Francfort est déjà équipé de trois tracteurs Taxibot (après avoir été évalué par Lufthansa), et les essais dynamiques du nouveau modèle destiné aux gros porteurs ont débuté en juillet dernier.

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