La compagnie aérienne Kenya Airways a enrichi sa flotte de deux nouveaux Boeing, un 737-800 et un 787-8 Dreamliner, mais un de ses monocouloirs à demandé à atterrir en urgence à l’aéroport de Mombasa suite à une panne de sa jauge de carburant. La compagnie nationale kenyane a marqué le jour férié du 20 octobre 2014 par la réception des 39eme et 40eme avions de sa flotte. Son sixième 737-800 (arrivé la veille au soir) est le premier équipé de la cabine Sky Interior, configurée pour accueillir 14 passagers en classe Affaires et 129 en Economie (total 145), tandis que le sixième Dreamliner en embarque respectivement 30 et 204 (total 234 places). Les 787 sont entre autres déployés vers Paris-CDG, Bangkok, Hong Kong, Guangzhou et Johannesburg. Selon le PDG sortant de Kenya Airways Titu Naikuni, ces livraisons « s'inscrivent dans la poursuite du programme de renouvellement de la flotte » qui a fortement augmenté cette année (avec en particulier l’arrivée des 787-9). Les nouveaux appareils « réduisent significativement l'âge de notre flotte mais renforcent aussi nos capacités. Ils nous permettront d'introduire de nouvelles liaisons, et d'accroître la fréquence de celles déjà existantes », a-t-il ajouté. La compagnie de l’alliance SkyTeam attend deux autres 737-800 d’ici la fin de l’année, et trois Dreamliner supplémentaires en 2015. Le président du Conseil d'administration de Kenya Airways Evanson Mwaniki, qui voyageait à bord du nouveau 787-8, a indiqué que la modernisation de la flotte « permet de continuer notre rôle stratégique de facilitation du développement durable en Afrique, en ouvrant le continent au reste du monde et en permettant la connectivité entre pays africains ». Un 737-700 de Kenya Airways, reliant Delhi à Nairobi avec 38 passagers à bord, a demandé lundi à se dérouter vers Mombasa et à atterrir en urgence « faute de carburant ». Si le directeur de l’aéroport Yatich Kangugo a déclaré que « l’avion ne pouvait que planer en raison du manque de carburant », la version de Kenya Airways semble plus rassurante : il s’agirait d’une panne d’instruments de mesure et l’appareil avait encore tout le kérosène nécessaire. Le futur CEO Mbuvi Ngunze a même expliqué que le vol KQ221 a pris cette mesure de précaution « d’autant plus que l’espace aérien au-dessus de l’aéroport de Nairobi était fermé en raison des célébrations » du jour férié de Mashujaa. L’avion s’est finalement posé à Nairobi avec près de quatre heures de retard.