La compagnie aérienne Emirates Airlines a inauguré une nouvelle liaison reliant Dubaï tous les jours à Budapest, et voudrait opérer sur le même rythme vers l’aéroport Lyon au lieu des cinq rotations hebdomadaires en place cet hiver. Depuis le 27 octobre 2014, la compagnie des Emirates Arabes Unis proposer un vol quotidien entre sa base et l’aéroport de Budapest- Ferenc Liszt, opérée en Airbus A330-200 pouvant accueillir 27 passagers en classe Affaires et 251 en Economie. Le départ de Dubaï est programmé à 8h20 pour arriver à 11h35, et le retour de Hongrie à 15h05 pour atterrir à 23h30. Emirates Airlines est en concurrence directe sur cette route avec la low cost Wizz Air, et indirectement avec Qatar Airways depuis Doha. Budapest est sa troisième destination européenne inaugurée depuis la rentrée, après Oslo le 2 septembre et Bruxelles trois jours plus tard. Pour le directeur commercial Thierry Antinori, cette nouveauté « va stimuler la croissance du tourisme et des échanges commerciaux en Hongrie et leur apporter de nouvelles opportunités », mais aussi « soutenir l’objectif du pays de renforcer ses liens avec l’Orient ». Des arguments peu éloignés de ceux développés la semaine dernière à propos de l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry, où Emirates Airlines ne propose toujours « que » cinq vols par semaine cet hiver (départs de Dubaï tous les jours sauf mardi et jeudi à 14h05, retour de France à 20h55), opérés en Boeing 777-300ER. L’aéroport lyonnais est « sous exploité et pourrait accueillir plus de touristes et beaucoup plus de business », expliquait-il la semaine dernière, et c’est pourquoi Emirates Airlines cherche à obtenir des droits de trafic supplémentaires afin de passer à un vol quotidien. Un objectif « difficile à atteindre », reconnaissait-il, la France étant « à la traine » des autres pays européens similaires avec un maximum de cinq vols par jour contre seize au Royaume Uni, neuf en Allemagne ou sept en Italie. Outre Lyon, Emirates Airlines opère cet hiver 20 vols par semaine vers Paris-CDG en Airbus A380, et sept vers Nice en 777-300ER.