Le gouvernement pakistanais souhaite scinder la compagnie aérienne nationale, Pakistan International Airlines (PIA), en deux compagnies distinctes. Mais la vente du contrôle de l'activité commerciale de base à une compagnie aérienne mondiale, au cours des 18 prochains mois, se heurte à l’opposition. Une équipe de conseillers techniques serait en pourparlers avec plusieurs compagnies aériennes mondiales, pour vendre une partie de la compagnie d’Etat, qui fait toujours face à des problèmes de trésorerie, avec un effectif pléthorique, 17 000 employés mais seulement 36 avions, dont dix d’entre eux immobilisés au sol en raison de pièces de rechange manquantes. Selon Mohammad Zubair, ministre de la Privatisation du Pakistan, aucune décision n’a été prise, mais il a cité des compagnies comme Emirates, Etihad ou Qatar Airways, les trois majors du Golfe, comme de potentielles repreneuses. Ce pourrait être une des « ventes les plus difficiles », a-t-il déclaré alors que le gouvernement a déjà déclaré vouloir empocher 4 milliards de dollars cette année fiscale, tirée de la vente de ces différents actifs, dont Oil & Gas Development Co (OGDC) pour 815 millions de dollars. Mohammad Zubair, économiste connaissant bien le FMI pour y avoir travaillé de 1981 à 1992, a été mandaté par le Premier ministre Nawaz Sharif, de prendre en charge l’élément central des réformes économiques promises par Islamabad, en échange d'un plan de sauvetage du Fonds monétaire international (FMI). La flotte de PIA se compose d’A310-300, A320-200, ATR en versions 42 et 72, Boeing 737-800, 747-300 et 777 en versions 200ER, 200LR (dont elle était compagnie de lancement) et 300ER (+ 5 777-300ER, 5 ATR 72-500 et 2 737-800 restant à livrer).