La Fédération nationale de l’aviation marchande (FNAM)  a condamné « avec la plus grande fermeté » le coût de 20 millions d’euros pour le transport aérien français, des deux journées de grève des contrôleurs, les 8 et 9 avril derniers, qui ont entraîné l’annulation d’environ 1 300 vols. Elle met en garde des effets désastreux sur le transport français des prochaines menaces de grèves du 16 au 18 avril prochains et du 30 avril au 2 mai prochains. Certaines compagnies membres de la FNAM, qui représente plus de 95% du secteur du transport aérien français (Aigle Azur, Air Caraïbes, le groupe Air France, Corsair International, XL Airways)  ont perdu plus de 60% de leur chiffre d’affaires sur ces deux jours, les seules économies ayant porté sur le carburant des vols annulés. « Les effets induits sur la marge sont donc désastreux pour les compagnies aériennes françaises et l’aviation d’affaires tout comme les impacts sur les aéroports », souligne la FNAM. Ces 2 journées de grève ayant eu lieu lors d’une semaine de 4 jours, la semaine entière a été pénalisée avec des effets en amont et en aval sur les compagnies et donc sur leurs clients directement. La FNAM met donc en garde contre les effets catastrophiques qui pourraient toucher les compagnies aériennes françaises si les autres préavis de grève des contrôleurs aériens se confirmaient. Pour rappel, deux autres préavis ont également été posés : les 16, 17, 18 avril 2015 ainsi que le 30 avril, le 1er mai et le 2 mai 2015. Elle rappelle d’ailleurs que de précédentes grèves de contrôleurs aériens on déjà eu lieu ces deux dernières années : en juin puis en octobre 2013, ainsi qu’en janvier et en juin 2014.