Emirates Airlines a enregistré un nouveau chiffre d’affaires record de 24,2 milliards de dollars, et « a su gérer au mieux la pression concurrentielle accrue sur l’ensemble des marchés » pour enregistrer un bénéfice de 1,2 milliards de dollars, en augmentation de 40% sur les résultats de l’année précédente, « avec une marge bénéficiaire significative de 5,1% - la plus forte depuis 2010-11 ». Le prix moyen du carburant a baissé de manière significative au cours du second semestre de l’exercice, permettant indirectement de soutenir l’amélioration des résultats financiers de la compagnie. La facture carburant a diminué de 7% par rapport à l’année précédente, se situant à 7,8 milliards de dollars ; le carburant représente aujourd’hui 35% des charges d’exploitation, en diminution de 4% par rapport à l’année écoulée. Le carburant demeure toutefois le coût le plus lourd pour la compagnie. Les charges d’exploitation totales ont augmenté de 6%.
Avec le chiffre record de 49,3 millions de passagers transportés, en hausse de 11% sur l’année précédente, Emirates Airlines a enregistré un taux d’occupation de 79,6%, en augmentation par rapport aux résultats de l’année écoulée (79,4%), malgré une augmentation de 9% de sa capacité en SKO. Ces « excellents résultats mettent en évidence la volonté affirmée des voyageurs de voler à bord des avions haut de gamme de la flotte Emirates, en empruntant notamment les itinéraires les plus efficaces via sa plaque tournante de Dubaï ». Sous la pression suscitée par l’affaiblissement des principales devises face au dollar, le rendement par passager est tombé à 8,1 US cents.
Emirates a également amélioré son taux d’occupation Premium malgré l’incertitude persistante du climat économique et une forte concurrence sur de nombreux marchés. Les taux d’occupation Premium et global pour l’Airbus A380, avion phare de la flotte Emirates, ont été les meilleurs du réseau, soulignant la popularité des produits Premium d’Emirates, et de ses A380, auprès des passagers. Au 31 mars 2015, Emirates comptait cinquante-neuf A380 au sein de sa flotte, desservant une destination sur quatre sur son réseau passagers.
La compagnie a pour la première fois de son histoire franchi la barre des 50 milliards en ATKM (capacité totale de transport de passagers et de fret), confirmant ainsi sa position de première compagnie aérienne internationale dans le monde. Elle a pris livraison de 24 nouveaux avions au cours de l’année, dont douze Airbus A380, dix Boeing 777-300ER et deux 777F, ce qui porte le total de sa flotte à 231 appareils. Au cours de cette même période, dix avions ont été retirés du service, ce qui porte à 75 mois l’âge moyen de la flotte – soit quasiment la moitié de l’âge moyen (140 mois) des flottes actuellement en service dans le monde. La compagnie demeure le premier opérateur mondial de Boeing 777 et A380 – ces deux appareils comptant parmi les gros-porteurs les plus modernes et les plus économiques aujourd’hui en service. Avec la livraison de nouveaux appareils, Emirates a inauguré cinq nouvelles destinations : Abuja, Bruxelles, Budapest, Chicago et Oslo (et cinq autres pour le fret : Atlanta, Bâle-Mulhouse, Los Angeles, Mexico et Ouagadougou). La compagnie a également ajouté des services et augmenté ses capacités vers 34 villes sur son réseau existant en Afrique, Asie, Europe, Moyen-Orient et Amérique du Nord, offrant à ses clients un choix de connectivité encore plus large.
La fermeture des pistes sur l’aéroport de Dubaï pendant presque trois mois, s’est traduite par l’immobilisation de dix-neuf avions, réduisant ainsi de 9 % les capacités de la compagnie, et entraînant une réduction des services vers 41 destinations au cours des quatre-vingt jours qu’ont duré les travaux de modernisation. L’épidémie Ebola en Afrique a entraîné des suspensions sur certains itinéraires et nécessité le renforcement des opérations de sécurité et de filtrage sanitaire à d’autres points de passage. D’autres aspects géopolitiques se sont pour leur part traduits par la suspension de certains services et la modification d’itinéraires pour éviter notamment le survol de zones de conflits.
En ce qui concerne les perspectives de l’année 2015-16, Emirates a Airlines a déjà annoncé la mise en œuvre de deux nouvelles destinations, Denpasar-Bali et Orlando, outre différentes augmentations de capacité sur des liaisons existantes.
L’exercice 2014-15 a été « extrêmement satisfaisant » pour Emirates SkyCargo qui a enregistré un chiffre d’affaires de 3,4 milliards de dollars, avec une hausse très remarquable de 9% sur l’année précédente. Contribuant à hauteur de 15% aux revenus totaux des activités transport de la compagnie aérienne, Emirates SkyCargo continue de jouer un rôle à part entière dans les opérations en pleine expansion de l’entreprise. Le tonnage transporté a fortement augmenté de 6% pour atteindre 2,4 millions de tonnes, sur un marché du fret aérien évolutif et concurrentiel, avec une demande changeant rapidement. Le rendement du fret a diminué cette année de 1%, et a également été impacté par la faiblesse des principales devises sur les marchés. Le 1er mai 2014, Emirates SkyCargo a franchi une nouvelle étape majeure dans son histoire avec le transfert de ses opérations de transport de fret vers son nouveau terminal sur l’aéroport international de Dubai World Central- Al Maktoum (DWC). Pouvant traiter 700 000 tonnes de fret annuellement, le nouveau terminal de DWC est doté des technologies les plus récentes, et offre le potentiel nécessaire pour de nouvelles extensions lui permettant de traiter 1 million de tonnes de fret par an, positionnant ainsi ce secteur d’activité pour assurer une croissance future. Au terme de l’exercice financier, la flotte d’avions-cargo comptait 14 appareils – douze 777F et deux 747-400F.
Le secteur hôtelier d’Emirates a enregistré un chiffre d’affaires de 189 millions de dollars, ce qui constitue une hausse significative de 23% sur l’année précédente.
Au cours de ses 56 ans d’existence, l’année 2014-15 a été la période la plus profitable jamais enregistrée par dnata, en s’appuyant sur les solides résultats de l’exercice précédent. Le chiffre d’affaires en hausse de 36% s’établit à 2,8 milliards de dollars, ses activités internationales représentant aujourd’hui plus de 60 % de son chiffre d’affaires. Adossé aux niveaux d’investissement record de l’année écoulée, dnata a continué de poser les fondations d’une croissance future en investissant 140 millions) de dollars dans son secteur d’activité. Au cours de l’exercice 2014-15, ses principaux investissements ont inclus : un nouveau centre de contact de 700 places aux Philippines ; de nouveaux salons pour les aéroports de Manille et de Dubaï ; de nouvelles cuisines halal en Italie ; nouvelles installations pour le fret en Australie, en Irak, au Pakistan, à Singapour, en Suisse, dans les EAU, et en Grande-Bretagne ; un nouveau point de contact individuel pour les activités voyages/loisirs à Erbil. Le chiffre d’affaires généré par les opérations aéroportuaires de dnata dans les Emirats Arabes Unis, y compris les opérations de manutention avions et fret, ont connu une hausse modérée de 5%, pour atteindre 685 millions de dollars. La division de dnata en charge des opérations aéroportuaires internationales a enregistré une hausse de 16% de son chiffre d’affaires, à hauteur de 434 millions de dollars, qui s’explique en grande partie par l’augmentation du volume d’affaires en Grande-Bretagne ; le nombre d’avions pris en charge a augmenté de 5%, soit 110 000 appareils, alors que le fret enregistrait une croissance substantielle de 15% avec 937 000 tonnes de marchandises traitées. L’activité Catering/restauration de dnata a représenté 552 millions de dollars de son chiffre d’affaires total, en hausse de 7%. L’activité restauration de bord a permis de servir plus de 46 millions de repas au cours de l’année, ce qui constitue une solide croissance de 13%, grâce notamment aux opérations consolidées en Italie, et de la croissance enregistrée en Grande-Bretagne. Les revenus générés par la division Travel Services/Voyages de dnata sont en forte hausse, avec 278% d’augmentation pour atteindre 726 millions de dollars, et représentent aujourd’hui le segment d’affaires le plus important de dnata en termes de contribution à ses revenus.
« Chaque année nouvelle apporte son lot de défis. Pour y répondre, nous sommes toujours guidés par l’intérêt de nos collaborateurs, de nos clients, et de nos objectifs à long terme. En tant que Groupe, nous sommes bien sûr extrêmement attentifs à nos résultats financiers, mais nous ne levons jamais le pied quand il s’agit d’investir pour améliorer nos performances et assurer le bien-être de notre personnel. En 2014-15, le Groupe a investi collectivement plus de 5,5 milliards de dollars dans de nouveaux avions et équipements, des installations modernes, des technologies de nouvelle génération, et des initiatives dédiées à notre personnel. Cet investissement est le deuxième plus important consenti au cours d’un seul exercice financier, après le chiffre record consenti l’année dernière », souligne le PDG. Les effectifs du Groupe, dans l’ensemble de ses quelque quatre-vingt filiales et sociétés, ont augmenté de 11% pour se situer à 84 000 personnes, représentant plus de 160 nationalités différentes. « Si l’on se projette dans l’avenir, on peut raisonnablement penser que l’incertitude qui touche de nombreuses devises, et divers marchés à travers le monde, devrait continuer à engendrer des défis, de même que la menace latente de protectionnisme qui se dessine dans certains pays. Nous abordons toutefois avec confiance ce nouvel exercice, d’autant que nous bénéficions de saines fondations pour poursuivre notre rentabilité, avec un bilan et un historique solides, un portefeuille global diversifié et un pool de collaborateurs internationaux talentueux », ajoute Sheikh Ahmed. « Nous allons poursuivre dans cette voie de régularité et de croissance rationnelle, et déployer encore plus d’efforts pour répondre, et aller même au-delà, des attentes de nos clients ».
Bob a commenté :
8 mai 2015 - 8 h 30 min
25% des hotesses chez Emirates démissionnent après un an de travail, tant les conditions sont dures…
Cela, le client qui paye moins cher chez Emirates s’en moque bien…
Pourtant, tot ou tard, chaque métier de production en France finira ainsi… il sera alors trop tard pour revenir en arrière; la production de l’étranger phagocyte la France, à coups de subventions, écarts énormes de charges sociales, impots sur les sociétés, taxes, etc.
Il serait temps de lutter à armes égales…
fred06 a commenté :
8 mai 2015 - 9 h 33 min
Vous prenez vos délires pour des réalités…..légendes urbaines. Lol!
Thomas a commenté :
8 mai 2015 - 9 h 00 min
Étonnamment, vous ne parlez pas du dividende de 700 millions de dollars qu’Emirates va donner a l’émirat de Dubaï
Voir twitter.com/emirates/status/596204225941540866
Kevin777 a commenté :
8 mai 2015 - 9 h 08 min
+1 BOB
ben a commenté :
8 mai 2015 - 9 h 19 min
pouquoi les francais sont jaloux
Mr Pomelos a commenté :
8 mai 2015 - 9 h 45 min
Mais quelle belle compagnie ! ça fait rêver dites donc Qatar= Emirates=Etihad, de l’esclavagisme moderne érigé comme un modèle… De toutes façons les gens s’en moquent tant qu’ils peuvent partir en avion à l’autre bout du monde pour 600 euros les conditions de travail des gens qui les servent ne les intéressent guère! 2000 2500 euros à vivre en prison pendant 2 ans mais de quoi se plaignent ils? ils ont un boulot, une piscine, et un appartement gratuit ( à partager à plusieurs) c’est le paradis.Sans compter que ces pays représentent une des principales sources de financement des islamistes extrémistes.
serpico a commenté :
8 mai 2015 - 9 h 56 min
oui mais eux ils n’ont pas les meilleurs PNT du monde et surtout les plus productifs….. Eh oui messieurs d’EK, ça vous calme !MDR
AS a commenté :
8 mai 2015 - 10 h 08 min
Emirates, seule compagnie au monde à faire des bénéfices 27 années de suite. Et ca ne choque personne? Personne ne trouve ca surprenant? Quelle est donc la recette magique de cette compagnie?
Et incroyable, Emirates Cargo augmente ses parts de marché, et AF (et consoeurs) les réduisent fortement. Je serai curieux de connaitre les tarifs Cargo d’EK. Encore du siphonnage.
Sans parler du poids des redevances aéroportuaires et des charges sociales en France. Hallucinant!!!
vayacondios ! a commenté :
8 mai 2015 - 10 h 26 min
JALOUX ! Au boulot chez AF
fred06 a commenté :
8 mai 2015 - 10 h 09 min
Emirates est aussi le meilleur client de champagne Dom Perignon, avec plus de 110.000 bouteilles, et l’un des plus gros acheteurs de vin de Bordeaux.
Au total, les retombées économiques de l’activité d’Emirates généreraient 6,8 milliards d’euros et 81.500 emplois dans l’Union européenne. Les Emirats arabes unis laisseraient également pour 20 milliards de dollars d’excédent commercial aux Etats-Unis. Des arguments qui ne manqueront pas de peser lourd dans la balance.
AF002SSR a commenté :
8 mai 2015 - 10 h 29 min
Si seulement 25% des PNC de grandes compagnies nationales pouvaient…démissionner !
Alors oui, on luterait a armes égales avec les compagnies golfettes, question…QUALITE de service !!!
2000-2500 euros PNC pour vivre dans une prison dorée…, notre systeme en France effectivement est bien meilleur bien entendu…!
Que d’arrogance et de lecons données aux citoyens des autres pays….
Richie a commenté :
8 mai 2015 - 10 h 33 min
Ah les Emirats…prostitution, esclavagisme, torture, extorsion, racket enlèvement séquestration etc…l’argent n’a pas d’odeur dit t-on.