La compagnie aérienne low cost easyJet a présenté ses excuses à un passager qui s’était vu refuser l’accès à bord pour avoir été interdit de vol suite à une altercation dans un avion – à bord duquel il ne se trouvait pas. Sean Reilly et sa fille de cinq ans s’apprêtaient à embarquer le 13 juillet 2015 à l’aéroport de Londres-Stansted sur un vol de la spécialiste britannique du vol pas cher à destination de Bilbao, quand le personnel a stoppé l’homme de 42 ans et l’a conduit vers un bureau où deux policiers armés attendaient. Selon le Daily Mirror, on lui a alors appris qu’il était sur une « no fly list », avec menace d’arrestation à la clé au nom des lois anti-terroristes. Il a finalement pu quitter l’aéroport, et prendre l’avion dès le lendemain pour rejoindre sa famille – avec British Airways. L’imbroglio est en fait né lors d’un vol quatre mois plus tôt entre Londres-Gatwick et Toulouse, que M. Reilly avait réservé avec deux associés. Ces deux personnes avaient apparemment eu une altercation avec l’équipage d’easyJet, qui les avaient pas conséquent bannis – ainsi que M. Reilly dont la réservation avait été modifiées et qui ne se trouvait donc pas à bord. Il avait été informé de la possibilité d’être « placé sur liste noire » par easyJet, à qui il avait répondu par écrit en précisant son absence, et puis silence. Ayant reçu des courriels promotionnels suite à sa réservation pour Bilbao, il avait pensé que l’affaire était close. A tort donc, ce qui a poussé easyJet à publier un courrier d’excuses parlant de « procédures non suivies » et d’un incident « jamais vu ». La low cost est en négociations sur d’éventuels dédommagements avec M. Reilly – qui est avocat…