Genève Aéroport et l’entreprise SEDECT ont développé et installé un outil novateur pour aider les passagers à franchir sans contretemps le passage de sûreté qui conduit aux portes d’embarquement. Sous l’apparence modeste d’un tapis, cet équipement est doté d’une technologie de pointe qui détecte les métaux dans les chaussures. Il indique au passager s’il doit se déchausser ou peut poursuivre sa route souliers aux pieds. Passage obligé entre la zone publique et la zone réservée, les « points d’inspection filtrage » des aéroports (lieu de contrôle des passagers et de leurs bagages de cabine) peuvent générer des congestions aux heures de pointe. C’est notamment le cas lorsque le portique magnétique sous lequel passent les passagers sonne après avoir détecté une masse métallique dans leurs chaussures. Les voyageurs doivent alors rebrousser chemin, enlever leurs chaussures et repasser sous les installations. Or, ce contre-flux contribue à ralentir la fluidité de l'embarquement. Afin d’apporter une réponse à ce problème, Genève Aéroport s’est associé à l’entreprise suisse SEDECT pour développer un tapis de détection qui prévient le passager, alors qu’il est encore dans la file, que ses chaussures vont déclencher une alarme. Un siège, placé opportunément, lui permet alors de les retirer, de les faire passer dans le tunnel X-Ray pour les récupérer de l’autre côté sans avoir à faire machine arrière. Outre le gain de temps projeté, le confort du passager s’en ressentira également puisque ce dernier évitera ainsi la sonnerie du portillon et la fouille qui peut l’accompagner. Du côté de l’agent de sûreté, la diminution du nombre de fouilles a également un impact sur son travail répétitif, en lui épargnant des fouilles inutiles lors desquelles il doit sans cesse se baisser et se relever.