La compagnie aérienne HOP! Air France a ouvert à la vente sa liaison saisonnière entre Toulouse et Calvi, les neuf autres disponibles au départ de la ville rose étant assurées toute l’année. L’association HOP! Biodiversité se penche de son côté sur l’impact de sécurité et environnemental du fauchage dans les terrains herbeux des aéroports. Du 24 juin au 2 septembre 2017, la filiale régionale d’Air France propose un vol tous les samedis entre Toulouse-Blagnac et l’aéroport de Calvi-Sainte Catherine, opéré en Bombardier CRJ700 de 72 sièges. Les départs sont programmés à 16h00 pour arriver à 17h20, les vols « retour » quittant la Corse à 14h00 pour atterrir à 15h20. HOP! Air France est sans concurrence sur cette route. La compagnie rappelle dans son communiqué qu’elle propose cet hiver à Blagnac 25 vols quotidiens vers Paris-Orly et 6 vers Paris-Charles de Gaulle, opérés en monocouloirs Airbus ; 5 vols quotidiens vers Lyon, en Airbus A319 ou CRJ1000 ; 3 vols quotidiens vers Lille en CRJ1000 ou Embraer 170 ; 3 vols quotidiens vers Marseille en ATR 72-600 ; 3 vols quotidiens vers Nantes en CRJ700 ; 3 vols quotidiens vers Nice en 72-600 ; 3 vols quotidiens vers Rennes en Embraer 145 ; et 2 vols quotidiens vers Strasbourg en CRJ1000. On y ajoutera les deux nouveautés annoncées le mois dernier pour l’été 2017, Athènes et Malte. D’autre part et sur un point peu connu, l’association HOP! Biodiversité rappelle qu’avec 70% d'espaces verts, les plates-formes aéroportuaires gèrent d'importants espaces de prairie, et leur entretien représente un coût important et a un impact sur la sécurité comme sur l'environnement. En effet, de la hauteur et de la fréquence de fauches dépendent la composition végétale et la fréquentation animale. Elle a organisé une journée d'échanges dédiée à ce sujet crucial, avec des représentants de tous ses partenaires : DGAC/STAC (Services Techniques de l'Aviation Civile), aéroports, compagnie aérienne (dont un pilote), et autour d'un chercheur de son comité scientifique. A la suite des présentations et débats dans les locaux de HOP! à Rungis le 20 janvier dernier, un consensus s'établit sur la possibilité de conserver un herbage plus haut et des tontes plus espacées, dans le respect des recommandations du STAC. Avec la nécessité toutefois d'adapter les comportements en fonction des conditions et contraintes propres à chaque structure, conclut le communiqué de HOP! Biodiversité. Piloté depuis 2013 par Julia et Roland Seitre, docteurs vétérinaires consultants en biodiversité, le projet rassemble des données concernant les espèces remarquables (rares ou particulières) mais compile surtout les observations concernant la biodiversité ordinaire, celle qui rassemble les êtres vivants présents dans les prairies aéronautiques, leurs interactions et leur importance dans la grande mécanique de la vie. Ce sont notamment les écosystèmes qui sont ici intéressants et le rôle qu’ils jouent dans l’environnement du voisinage (pollinisateurs, qualité de l’eau, intégration aux trames vertes…). Plus de 2500 données d’observation en deux ans ont permis de recenser 1000 espèces végétales et animales (dont 120 espèces d’oiseaux) sur cinq aéroports.