La compagnie aérienne Joon a inauguré sa nouvelle liaison entre Paris et Oslo, sa cinquième route moyen-courrier avant le lancement des vols vers Rome, Naples et Istanbul. L’activité long-courrier décollera dimanche à destination du Caire.

Depuis le 19 mars 2018, la filiale à coûts réduits d’Air France propose jusqu’à 18 vols par semaine entre sa base à Paris-CDG et l’aéroport d’Oslo-Gardemoen, opérés selon les jours en Airbus A320 de 174 places ou en A321 (16 places ne classe Affaires, 188 en Economie). Les départs sont programmés tous les jours à 9h20 et 20h40 (arrivées à 11h40 et 23h00), les vols retour quittant la Norvège à 6h20 et 12h30 (arrivées à 8h50 et 14h55). Les quatre rotations supplémentaires sont proposées en période de pointe, par exemple le dimanche avec départ de Roissy à 13h40 et retour d’Oslo à 16h50. Joon est en concurrence sur cet axe avec SAS Scandinavian Airlines et la low cost Norwegian Air Shuttle, qui a quitté Orly le mois dernier.

Selon le Directeur général de Joon Jean-Michel Matthieu, l’offre vers la Norvège dispose de « 56% de sièges supplémentaires, allant jusqu’à 15 000 sièges par mois au total ». Joon se pose déjà à Barcelone, Berlin, Lisbonne et Porto, et lancera dans les prochains jours 49 vols par semaine vers Rome-Fiumicino et 14 vers Naples en Italie, plus une rotation quotidienne de nuit vers Istanbul-Atatürk en Turquie – toujours en remplacement de sa maison-mère. Elle dispose de sept A320 et quatre A321.

Sur le long-courrier, le premier vol de Joon doit décoller dimanche vers Le Caire, avec un vol quotidien en A340-300 tri-classe ; suivront ensuite Le Cap en Afrique du Sud dès le 1er avril, Téhéran en Iran le 2 avril, Fortaleza au Brésil le 4 mai, Mahé aux Seychelles le 5 mai et Mumbai en Inde le 18 juin. Outre les quatre A340 disponibles cet été, elle attend des A350-900 à partir de 2019

Au total, 14 destinations sont proposées cet été au départ de Roissy, avec 235 rotations hebdomadaires. Joon disposera d’une flotte de 15 avions. Rappelons que tous les vols de Joon sont sous code AF, sa maison-mère affrétant la nouvelle compagnie ; la commercialisation des vols reste à la charge d’Air France. Joon vise des coûts opérationnels inférieurs de 15% à 18%, et les pilotes peuvent voler indifféremment chez les deux compagnies. Les PNC, hôtesses de l’air et stewards, sont quand à eux payés 45% de moins que ceux de la maison mère, ce qui permet d’offrir des billets d’avion à prix réduit.

Joon remplace Air France entre Paris et Oslo 1 Air Journal

©Anna Zvereva