Nombre de familles françaises proches des victimes du crash Rio-Paris d’Air France n’ont pas encore fait valoir leur droits à être indemnisés. Elles attendent les résultats de la quatrième phase de recherches prévue mi-mars. Les familles des victimes du vol AF447 Rio-Paris ont deux ans après le drame survenu un 1er juin 2009 pour   faire valoir leurs droits. Des familles étrangères n’ont pas attendu d’en savoir davantage. Ainsi des procès ont déjà eu lieu au Brésil, condamnant Air France en mars à 840 000 euros à la famille l’une des victimes, Marcelle Valpaços Fonseca, la procureure de l’Etat de Rio de Janeiro et 540 000 à quatre autres le 27 décembre dernier. Jean-Pierre Bellecave, membre du collectif d'avocats de la principale association de victimes, avoue dans le Point ne pas souhaiter « se précipiter. Nous ne sommes pas au bout du délai de deux ans. Les familles sont désireuses de savoir ce qui pourrait être mis en lumière par l'enquête". Axa, l’assureur d’Air France, a mis en place une procédure de remboursement à l’amiable en constatant en juin dernier que de nombreuses familles restaient encore discrètes à réclamer une indemnisation. La quatrième phase de recherches commencera le 18 mars prochain. "Les enseignements des trois premières phases ont été tirés", a indiqué le secrétaire d'Etat aux Transports Thierry Mariani lors d'une conférence de presse à Paris. "On a des espoirs corrects, sérieux pour cette quatrième phase". Cette nouvelle phase va commencer à sonder l’océan Atlantique depuis la dernière position connue de l’Airbus A330, comme le souhaite d’ailleurs les associations de victimes. Car les spécialistes ont fait leur mea culpa en admettant que lors des précédentes phases, leurs prévisions des courants marins pouvaient les avoir induit en erreur sur la zone de recherches exacte.