Les récentes tensions entre Airbus et Air France autour de leur double inculpation sur le drame du vol AF447 et ses 228 morts, ne serait pas propice à la signature d’un contrat record prévu pour le salon du Bourget fin juin, selon une information du Point. Le contrat du siècle pour l’achat par Air France de 100 avions Airbus A350 ou Boeing 787 Dreamliner, reste en suspens en raison du climat de défiance qu’entretiennent les deux géants de l’aéronautique dans leur double inculpation sur l'affaire de l'AF447. Les nerfs de chacun ont notamment été mis à vif par la responsabilité éventuelle de l’un et de l’autre sur le remplacement non effectué des sondes Pitot des A330-200, qui avaient déjà montré par le passé des défaillances. Les sondes Pitot ont été désignés comme un élément contributif au crash du vol Rio-Paris selon le BEA. Un contrat record dont l’annonce devait être faite lors de la grand-messe aéronautique du Bourget, aux portes de Paris entre le 20 et le 22 juin, devrait donc être repoussé plus tard dans l’été selon une information du Point. Notons que c’est également lors de ce salon que le rapport final du BEA avec les causes du crash, issu de l’analyse des boîtes noires, devrait être divulgué. Les avions visés par  la commande d’Air sont des A350-900 ou les B787-9 de 250 à 290 places, soit des modèles qui ne sortiront pas des usines avant 2017.