Après la Grèce et la France, c'est au tour de la Grande Bretagne de connaître des perturbations dans le transport aérien, une grève de 24 heures de la fonction publique suivie par les douaniers menaçant de semer la pagaille dans les aéroports. Le gouvernement britannique a déjà demandé aux passagers en provenance de l'étranger de réfléchir à la possibilité de voyager un autre jour, et des milliers de voyageurs américains ont été prévenus: la grève des douaniers dans les aéroports britanniques va créer le chaos, 70% d'entre eux étant membres du syndicat PCS qui a lancé le mouvement. Au mieux, d'immenses files d'attente se formeront lors du passage aux frontières; au pire, les passagers seront carrément bloqués, dans un sens comme dans l'autre. L'aéroport de Londres - Heathrow, le plus important d'Europe, annonce "travailler avec les autorités pour essayer de minimiser l'impact de la grève sur les voyageurs et sur les retards de vol". Mais même si du personnel intérimaire sera affecté au côté des douaniers, le BAA ne semblent pas parier sur une journée sans problème. Le scénario redouté par les compagnies aériennes, et surtout British Airways, est le suivant: le passage en douanes ne se fait plus et les halls d'arrivée sont congestionnés, forçant les passagers des vols suivants à rester à bord de leur avion. Du coup cet appareil n'est plus disponible pour son prochain départ, provoquant des retards en cascade. Cerise sur le gâteau pour les voyageurs: rater son avion à cause d'une file d'attente trop longue n'est ni couvert par les assurances, ni de la responsabilité des compagnies…