La compagnie aérienne luxembourgeoise, qui doit abandonner les liaisons vers Prague et Dublin, fait l’objet de pressions pour qu’elle maintienne sa route vers l’Irlande. Luxair, qui accuse des pertes financières en raison de prix élevé du baril de pétrole, de l’érosion de sa clientèle affaires et de la venue d’Air Berlin dans la ville allemande voisine de Sarrebruck, a décidé de supprimer deux routes non rentables : Prague et Dublin. Mais des voix s’élèvent, comme celles du maire de Luxembourg (ABBL) ou dernièrement du directeur de l’Association des banques et banquiers du Luxembourg, pour qu’elle conserve sa destination vers la capitale de la République d’Irlande. Dans une lettre datée du 15 juillet, Jean-Jacques Rommes, directeur de l’ABBL demande à Luxair qu’elle « revienne sur sa décision ou bien qu’une autre solution satisfaisante soit trouvée dans vos futurs plans de vol ». Outre ces voix, un groupe Facebook, s’est créé pour que la compagnie aérienne luxembourgeoise reconsidère cette liaison, opérée aujourd’hui quatre fois par semaine. Enfin, en plus de la suppression des lignes vers Prague et Dublin, Luxair a prévu de vendre deux Embraer ERJ135, et de retirer un Embraer depuis Sarrebruck, afin de faire face à ses difficultés financières. De  nouvelles mesures commerciales sont attendues mais aucune suppression de poste de travail. Luxair a une flotte composée de 4 Boeing 737, 2 Embraer ERJ-135, 6 Embraer ERJ-146 et quatre Bombardier Q400.